Les autorités de Singapour et la blockchain

Les autorités de Singapour et la blockchain

By Puskar Pande - Minute de lecture
Mis à jour 01 August 2022

Les autorités de Singapour sont très actives dans le domaine de la blockchain et analysent diverses possibilités d’application. Exemples avec Ripple (XRP) et Ethereum (ETH).

La technologie caméléon de Ripple pour le trading de factures

XRP est connu pour avoir développé un protocole de paiement ultra-performant. C’est effectivement le cœur de métier de l’entreprise qui cherche à agrandir sans relâche son RippleNet pour assurer une présence mondiale afin de généraliser l’usage de ce protocole. Il s’agit d’une technologie similaire à celle de Stellar (XLM) notamment.

Ceci dit, la technologie de Ripple a bien plus d’applications potentielles et est modulable à l’envie notamment dans des domaines de gestion de données. C’est ce qui intéresse les autorités de Singapour depuis plusieurs années.

En 2016, Global Trade Review indiquait déjà qu’Infocomm Development Authority of Singapore, une agence gouvernementale officielle, planchait sur un projet de plateforme de trading de factures avec des acteurs du secteur financier dont Standard Chartered Bank. L’intérêt d’un tel projet permettrait de s’assurer de la légitimité des factures et de maintenir l’anonymat des créanciers dans le cadre de factoring par exemple.

La blockchain d’Ethereum pour certifier les diplômes

Plus récemment fin août 2018, GovTech (l’ancien InfoComm), présentait le système OpenCerts basé sur la blockchain d’Ethereum (ETH). Le but de la plateforme est de garantir l’authenticité des diplômes académiques. Les universités pourront donc émettre des diplômes directement sur la blockchain et les employeurs auront la possibilité de vérifier la véracité des informations présentées sur un CV.

Encore plus d’applications dans le futur ?

On sait que la technologie blockchain et celle des registres distribués seront probablement fortement utilisées à l’avenir pour garantir l’intégrité des données. L’inviolabilité supposée de la technologie permet notamment de retracer l’historique des transactions. En pratique, les usages d’un système de gestion de données sont sans fin et on imagine une cryptomonnaie comme la clé d’accès à ces données. En matière de jurisprudence notamment un tel outil serait particulièrement utile.

Singapour est très actif dans ce domaine avec l’agence GovTech spécialisée dans la transformation digitale mais beaucoup d’autres états étudient également la question. Le Canada notamment a testé de nombreux projets sur la blockchain d’Ethereum.

Comment se portent le Ripple et l’Ether ?

Cet exemple n’est qu’un exemple de plus des nombreuses applications potentielles des technologies développées par Ripple et Ethereum.

Certes, les détracteurs de Ripple se plaisent à insister sur la différence entre l’entreprise Ripple et son jeton XRP mais les deux restent intrinsèquement liés jusqu’à présent. Le cours du Ripple se situait à 0,45$ ce 16 octobre ce qui laisse une belle marge de remontée. Le cours de l’Ether quant à lui se situait autour de 210$. Psychologiquement, il faut espérer que la barre des 300$ soit à nouveau franchie d’ici la fin de l’année.