La Bank of America est l’une des plus grandes institutions financières du monde. Or, son rapport annuel vient tout juste de paraître, et on apprend que la crypto-monnaie représente bel et bien une menace pour le modèle économique de l’institution.
Une vive inquiétude
Le rapport a été déposé auprès de la SEC par la Bank of America pour l’année 2017. Or, on comprend très rapidement en parcourant le document que l’institution américaine est inquiète. En effet, les monnaies numériques semblent représenter une menace importante pour son avenir. Il faut dire que, ces derniers mois, l’engouement pour les monnaies virtuelles est tellement important qu’il bouscule le modèle économique établi depuis des dizaines d’années.
Bien évidemment, non seulement c’est un bouleversement important dans le monde entier, mais plusieurs institutions et gouvernements s’inquiètent quant à la réglementation et l’avenir des monnaies fiduciaires.
Un danger pour l’avenir de l’institution
Ainsi, nous pouvons par exemple lire dans ce rapport la chose suivante : « L’intensification de la concurrence pourrait avoir une incidence négative sur nos bénéfices en exerçant des pressions à la baisse sur les prix ou les normes de crédit de nos produits et services, ce qui nécessiterait des investissements supplémentaires pour améliorer la qualité et la livraison de notre technologie et/ou pourrait réduire notre part de marché, ou affecter la volonté des clients de faire affaire avec nous. »
En outre, la Bank of America rappelle que ces placements sont dangereux. Elle met en garde les investisseurs qui sont certes libres de faire leur choix, mais qui pourraient regretter d’investir leurs économies dans un actif bien trop volatil.
Pour autant, la ruée vers les crypto-monnaies est plus que jamais d’actualité. Même si le marché a baissé depuis plusieurs semaines maintenant, il faut considérer que les monnaies numériques font bel et bien partie du système économique actuel. Les inquiétudes de la Bank of America sont fondées et il est temps de repenser la stratégie de l’institution. Ce qui s’avère particulièrement compliqué.