Un responsable de la Banque populaire de Chine (PBoC) a déclaré qu’il pense que le Bitcoin finira par flotter sur la rivière, comme un cadavre. En effet, lors d’un forum financier à Shanghai, Pan Gongsheng, vice-gouverneur de la PBoC, a commenté la décision de la banque centrale de sévir contre les échanges de crypto-monnaies et contre les ICO.
Une théorie qui a ses fondements
Selon Pan Gongsheng : « Il est effrayant de penser où en serait le marché maintenant si les ICO et les échanges de Bitcoin étaient encore autorisés en Chine ». Lors de son discours, Gongsheng a cité la chronique d’Éric Pichet, un économiste et professeur français à la Kedge Business School, dans La Tribune. Dans son texte, Pichet soutient que les crypto-monnaies disparaitront soit par un piratage du réseau Blockchain, soit via une interdiction mondiale et globalisée des différents gouvernements. On peut notamment lire que la première raison qui pourrait entrainer le déclin du Bitcoin est un vol généralisé de mots de passe de portefeuilles numériques. La seconde raison, selon Pichet, serait un piratage du réseau Bitcoin, qui conduirait à un flot de faux Bitcoins, et donc à un effondrement des prix.
La Chine est impuissante face à la puissance des crypto-monnaies
Sur cette base, il n’est pas étonnant que la vision de Gongsheng concernant les crypto-monnaies soit aussi pessimiste. La théorie de Gongsheng est d’autant plus possible que quelques grands pays semblent vouloir freiner la croissance du Bitcoin. Récemment, on a appris que le département du Trésor britannique prévoyait d’introduire une réglementation plus stricte concernant les crypto-monnaies dans le but, soi-disant, de lutter contre l’évasion fiscale et le blanchiment d’argent. Même la Chine et les États-Unis utilisent cet argument pour renforcer leur contrôle sur les crypto-monnaies. Ce qui est étonnant c’est que même si les autorités chinoises ont espéré la fin des crypto-monnaies, elles existent encore, et continuent même à prospérer et à augmenter de valeur.