Le marché des crypto-monnaies a connu des bouleversements divers au cours de cette semaine. Une semaine seulement après les déclarations du président russe concernant l’avenir du Bitcoin et des autres devises numériques, le gouvernement a décidé de lancer leur propre crypto-monnaie. Aujourd’hui, c’est le directeur général de la banque centrale Singapourienne qui donne son avis sur la réglementation de ces devises virtuelles. Ce dernier a indiqué qu’ils n’ont pas l’intention de réglementer ce secteur.
Ravi Menon a expliqué que les crypto-monnaies ne posent pas de problèmes majeurs pour l’économie du pays. Il a indiqué que si les lois contre le blanchiment d’argent s’appliquent au marché des devises virtuelles, très peu de dispositifs réglementent les actifs numériques eux-mêmes.
Le désir de mettre en place un système de contrôle
De nombreux investisseurs sont retissant sur l’avenir des devises virtuelles comme Bitcoin. D’ailleurs, on a déjà eu l’avis du PDG de JPMorgan à ce sujet. Le directeur de la banque centrale de Singapour rejoint l’avis du dirigeant et pense que les crypto-monnaies sont souvent utilisées à des fins de financements illicites.
L’autorité va attendre la mise en place d’un organisme qui pourra contrôler ce secteur. De plus en plus de gouvernements analysent aujourd’hui ce marché afin d’élaborer une réglementation. Il a ainsi indiqué qu’il était important de considérer cette technologie comme non seulement un instrument financier qui va augmenter de valeur, mais également de déterminer les avantages qu’elle offre pour d’autres utilisations.
Utiliser les crypto-monnaies comme un moyen de paiement
D’après le directeur général de la banque centrale, il est possible d’utiliser ces devises virtuelles comme un moyen de paiements interbancaires. La Fondation Gates a déjà tenté l’aventure pour aider les pays pauvres.
Un système qui offrira de nombreux avantages aux utilisateurs. Avec le projet Ubin, MAS, qui fonctionne comme une banque centrale et un régulateur financier, a pu développer la technologie Blockchain. Par le biais du réseau d’Ethereum, la société a pu tester les transferts interbancaires.