La banque centrale du Kazakhstan a soumis des propositions à son gouvernement pour restreindre certaines activités liées aux crypto-monnaies. Pour le Kazakhstan, il s’agit d’une toute nouvelle étape après l’annonce de son intention de créer sa propre crypto-monnaie.
Les propositions de la Banque centrale du Kazakhstan
La Banque centrale du Kazakhstan a proposé de restreindre certaines activités liées à la crypto-monnaie dans le pays. Le président de la banque centrale, Daniyar Akishev, a déclaré mercredi lors d’une conférence de presse à Astana qu’il s’agissait de « protéger le public contre les risques spéculatifs. » « La volatilité élevée de la valeur des crypto-monnaies à court terme donne au propriétaire la possibilité de faire de l’argent sur des transactions spéculatives », a déclaré Akishev. Et d’ajouter : « Mais, à l’avenir, cela pourrait entraîner des dommages importants causés par la perte de fonds de la part des citoyens. »
Modification de la législation
En outre, Akishev a déclaré mercredi que la banque et le gouvernement « développent ensemble une approche concernant l’émission et la circulation des crypto-monnaies. » Selon lui, a complexité réside dans les caractéristiques des crypto-monnaies, « qui sont de nature supranationale, et ne sont pas non plus l’obligation ou la garantie de quelqu’un, ni même de l’État. »
Est-il possible d’interdire le minage de crypto-monnaies au Kazakhstan ?
Suite aux déclarations du président, des experts ont exprimé leur position concernant la possibilité d’une interdiction du minage de crypto-monnaies au Kazakhstan. Ils ont déclaré, presque à l’unanimité, que la Banque centrale du Kazakhstan proposerait de restreindre l’échange et minage de crypto-monnaies, ce qui est virtuellement impossible. Mais ils ont aussi convenu que des mesures de réglementation devraient être introduites. Certains financiers, comme Eset Butin, ont déclaré que le minage en lui-même ne comportait pas de risques pour un pays. Butin a d’ailleurs noté que le minage n’est pas interdit par la loi actuellement et que chaque personne était libre de faire ce qu’il voulait