Les autorités du monde entier n’ont pas encore toutes pris une décision concernant le Bitcoin. Les politiciens apprécient particulièrement la technologie sous-jacente, mais ils ne sont pas sûrs de l’avenir des crypto-monnaies parfois utilisées par les criminels pour blanchir de l’argent. Depuis des semaines, les groupes affiliés à la Commission européenne ont publié deux déclarations apparemment contradictoires à ce sujet. Soit le Bitcoin et la Blockchain sont des outils de blanchiment d’argent, soit ils sont considérés comme des outils de responsabilisation. Qu’est-ce qui est vrai ?
Veuillez voir ci-après les détails de cette affaire :
https://www.youtube.com/watch?v=IvomA7S5Txc
La Blockchain est une bonne chose, mais pas le Bitcoin
Le 1e février, la Commission européenne a mis en place un organisme pour la surveillance de la Blockchain à Bruxelles. Le programme est conçu pour mettre en évidence les développements clés de la technologie Blockchain, promouvoir les acteurs européens et renforcer l’engagement de l’Europe avec les principaux acteurs impliqués dans les activités Blockchain. Dans un communiqué de presse, le vice-président de la CE, Andrus Ansip, a déclaré que la Blockchain peut aider à réduire les coûts tout en augmentant la confiance, la traçabilité et la sécurité.
Ce communiqué ne fait aucune mention du Bitcoin ni des autres crypto-monnaies. La CE n’est pas obligée de parler du Bitcoin, mais elle peut parfaitement mettre en avant les avantages de la technologie Blockchain.
Un paradis pour les criminels ?
La semaine dernière, NewBitcoins a rendu compte d’un atelier organisé par les autorités de l’UE, l’Europol. Son thème était centré sur l’élaboration des mesures de lutte contre le blanchiment d’argent associé à des crypto-monnaies telles que le Bitcoin. Dans cette publication, il a été indiqué qu’Europol a affirmé une hausse des activités criminelles liées aux devises numériques.
Ceci contredit les conclusions d’un rapport récent qui a confirmé que les transactions Bitcoin associées à des activités illégales sont tombées à seulement 0,61 %.