Une compagnie maritime ukrainienne est devenue la première à accepter le paiement via le Bitcoin. Quelle est sa motivation pour adopter cette devise numérique ? Elle veut surtout échapper aux sanctions économiques.
En effet, les compagnies maritimes ne sont pas tenues de réaliser des opérations financières avec des pays frappés par des sanctions comme le Soudan, le Yémen et le Qatar. Cette crypto-monnaie fournit donc un moyen d’assurer le paiement tout en permettant aux expéditeurs de continuer à commercer avec ces pays.
Découvrez ci-après les détails de cette nouvelle :
Une solution facilitant le commerce international
La devise numérique prouve sa valeur non pas avec le P2P, mais le B2B. Varamar Ltd, une compagnie maritime ukrainienne, basée à Odessa, s’est tournée vers le Bitcoin. Elle l’utilise aujourd’hui comme une solution de paiement. Peu importent les frontières cette crypto-monnaie peut être envoyée et reçue n’importe où, indépendamment de la géopolitique.
Le fondateur de la compagnie, Alexander Varvarenko, a déclaré à Bloomberg que les procédures pour de telles transactions constituent souvent un problème. Il leur faut en effet collaborer avec les banques pour pouvoir effectuer une telle opération. Les paiements par le Bitcoin aideront à résoudre cela et offriront une solution beaucoup plus rapide. Cela pourrait aussi aider à résoudre les problèmes de paiement dans les pays comme le Pakistan, la Russie, le Soudan, le Yémen et le Qatar, a-t-il ajouté.
Les problèmes liés à l’utilisation du Bitcoin
Les frais de transaction élevés font de cette devise numérique, une solution moins adaptés aux achats personnels. Ces problèmes sont par ailleurs éliminés au niveau de l’entreprise, où le Bitcoin se présente comme une alternative plus sûre et plus rapide aux opérations bancaires traditionnelles.
L’un des plus grands risques auxquels sont confrontées les entreprises de transport est que les banques refusent de traiter les paiements provenant de pays qui ont été soumis à des sanctions économiques.