La Corée du Sud étudie désormais différentes options pour taxer les utilisateurs de Bitcoin

La Corée du Sud étudie désormais différentes options pour taxer les utilisateurs de Bitcoin

By Onose Enaholo - Minute de lecture
Mis à jour 26 January 2023

Kim Dong-Yeon, vice-premier ministre de la Corée du Sud et ministre de la Stratégie et des Finances, a révélé que le gouvernement étudiait différentes méthodes pour mieux réguler le marché local du Bitcoin et taxer les utilisateurs Bitcoin en conséquence. D’ailleurs, la Corée du Sud a déjà présenté les grandes lignes de ce projet.

Un cadre réglementaire fixé pas à pas

Le gouvernement sud-coréen et les autorités financières discutent activement de la possibilité d’appliquer une politique sur la taxation du Bitcoin. Lors d’une conférence de presse, le vice-premier ministre Kim a déclaré que le gouvernement n’entendait pas inclure une politique de taxation du Bitcoin dans les amendements du droit fiscal pour l’année 2018. Néanmoins, depuis le début de cette année, le gouvernement sud-coréen a mis en place des cadres réglementaires légers pour les entreprises et les investisseurs Bitcoin qui sont structurellement similaires à ceux des politiques imposées par le gouvernement japonais et le Japan Financial Service Agency (FSA).

La Corée du Sud cherche le modèle le plus adéquat

À l’heure actuelle, les plates-formes d’échange et de négociation de crypto-monnaies sont libres d’opérer dans les deux régions, avec une intervention et une surveillance gouvernementales minimales. Dans le cadre d’une initiative majeure visant à faciliter la croissance du marché japonais de la crypto-monnaie, le gouvernement japonais a éliminé la taxe de consommation de 8 % sur le Bitcoin en juillet dernier, dans le but de maintenir le taux de croissance rapide de l’industrie japonaise du Bitcoin. Il est probable que le gouvernement sud-coréen s’oriente vers une politique fiscale similaire à celle du gouvernement japonais. En effet, la plupart des cadres réglementaires fournis par les autorités financières sud-coréennes tout au long de cette année 2017 visaient à offrir une liberté et une flexibilité aux entreprises, comme le fait déjà le Japon.