De très nombreux pays du G20 demandent l’établissement d’une réglementation stricte concernant les crypto-monnaies. Le G20 se tient cette semaine à Buenos Aires en Argentine. C’est l’occasion rêvée pour une discussion réfléchie au sujet des monnaies numériques. Cependant, tout le monde est bien loin d’être d’accord.
Des règles difficiles à trouver
Il semble finalement qu’il y ait peu de chances pour que les leaders financiers du G20 réussissent à trouver un accord sur un cadre réglementaire relatif aux crypto-monnaies. En effet, les approches sont trop différentes d’un pays à l’autre. Et c’est loin d’être le seul problème. En effet, le FSB, c’est-à-dire le Financial Stability Board, est l’organisme qui coordonne la régulation financière au sein du G20. Or, sa position envers les monnaies virtuelles n’est pas très claire.
Il semble en effet que le FSB ne voit pas véritablement de danger dans les crypto-monnaies. Le dirigeant du FSB, Mark Carney, a déclaré que les devises digitales ne représentent pas un risque immédiat pour la stabilité de l’économie mondiale. C’est dans une lettre adressée aux ministres des Finances du G20 que ce dernier a rappelé qu’à l’heure actuelle, il ne fallait pas s’inquiéter.
Pas d’inquiétude actuellement
Mark Carney a tenu à rappeler que le marché actuel des crypto-monnaies est bien trop dérisoire par rapport au système financier international. Les monnaies numériques ne représentent en effet qu’1 % du PIB global sur l’année 2017. On ne peut donc pas à l’heure actuelle parler de danger, d’autant plus que le Bitcoin et autres monnaies numériques ne se substituent pas aux monnaies fiduciaires.
Pour le patron du FSB, il semble donc qu’envisager un cadre réglementaire pour les crypto-monnaies soit bien trop prématuré, car leur utilisation est très limitée. Cependant, le FSB a tenu à rassurer les membres du G20, expliquant que l’organisme surveille de près l’évolution des crypto-devises sur le marché de l’économie mondiale.
Il n’y aura donc pas de réglementation à l’heure actuelle malgré les demandes de pays comme l’Allemagne, le Japon ou encore la France.