Alors que les cryptomonnaies vantent des projets fascinants mais toujours plus compliqués à comprendre pour le commun des mortels (Ontology (ONT), par exemple), Dash (DASH) se démarque par sa simplicité qui lui permet de se disséminer dans l’économie sans faire de vague.
Dash, la monnaie digitale qui circule
Le principe Dash est très simple : une cryptomonnaie que vous pouvez utiliser pour acheter et vendre facilement dans le monde réel comme dans le monde virtuel en vous garantissant l’anonymat.
Cette vision implique une attention particulière à la rapidité, la gratuité et la protection de l’anonymat. Vous imaginez sans peine que ces trois piliers séduisent un large public. L’interface de Dash est intuitif et ça paie. Le taux d’adoption est élevé et la crypto-monnaie peut se targuer d’être réellement en circulation. Sans compter les plateformes d’échange comme eToro, qui permettent de réaliser sa gestion personnelle de cryptomonnaies en toute simplicité.
Une adoption accélérée par les économies en difficulté ?
Nous l’avions déjà rapporté, Dash connaît un succès grandissant au Venezuela notamment. Désespérés par l’inflation galopante, les citoyens se tournent vers les cryptos et un nombre non-négligeable de commerces (plus de 3 000 selon Dash) acceptent dorénavant les paiements en Dash.
Plutôt que de céder au dénigrement, ne peut-on pas pour une fois s’enthousiasmer à l’idée que l’usage d’une crypto puisse aider au quotidien une économie vacillante ? Dash se répand d’ailleurs également dans d’autres économies nettement plus florissantes. Citons à titre d’exemple la Colombie et l’Australie.
Dash face au Lightning Network
Si Dash gratte des parts de marché, c’est également grâce aux défaillances du Bitcoin (BTC). Les problèmes de scalabilité rendent la blockchain de Bitcoin lente et coûteuse. Néanmoins, le Bitcoin continue de se réinventer et l’intérêt autour du Lightning Network pourrait redistribuer les cartes.
Doit-il cependant y avoir un gagnant ? Ce n’est pas courant en Europe mais beaucoup de pays d’Amérique centrale par exemple acceptent officiellement des paiements en monnaie locale et en US dollars. Pourquoi ne pas rajouter le Dash, le BTC ou encore le Litecoin (LTC) à la liste ?
Faire un don en cryptos
Ce 25 septembre 2018, Dash tweetait fièrement que les donations en Dash étaient dorénavant acceptées par Unicef France. Celle-ci accepte également 8 autres cryptos à savoir : Bitcoin – BTC , Bitcoin Cash – BCH, Litecoin – LTC, Ripple – XRP, Stellar – XLM, Monero – XMR, Ethereum – ETH et EOS – EOS.
En juin, Brian Armstrong lançait un fonds caritatif en cryptomonnaies, GiveCrypto.
Est-ce la preuve que les temps changent ? C’est en tout les cas la démonstration que les cryptomonnaies ne sont pas que des instruments spéculatifs mais ont également un impact bien réel et souvent positif dans le quotidien.