L’investissement de l’entreprise sera réalisé en partenariat avec CanETH
L’entrepreneur basé à Dubaï et président du groupe IBC, Khurram Shroff, a révélé que la société d’investissement débourse 10 millions de dollars (environ 20 000 Ether) pour le lancement prochain d’Ethereum 2.0.
Cet investissement sera réalisé en partenariat avec CanETH, un service de staking de niveau institutionnel pour les détenteurs d’Ether, qui facilitera la participation des utilisateurs à Ethereum 2.0.
CanETH est une société canadienne qui a été co-fondée par Dwain Pereira, un mineur de crypto-monnaies du Canada, et Noman Qureshi, un investisseur Bitcoin canadien. L’entreprise fonctionne comme un réseau mondial décentralisé qui fournit aux utilisateurs des services de staking ETH2.
Shroff a exprimé son optimisme quant au concept de preuve de participation qui est proposé pour les contrats intelligents Ethereum 2.0.
« La version plus verte et plus efficace introduite dans la deuxième version traite de la consommation d’énergie élevée et non durable requise par le modèle de validation par « preuve de travail », ce qui le rend encore plus attrayant » a expliqué Shroff.
Le fondateur d’Ethereum, Vitalik Buterin, a précédemment annoncé que la date de lancement de Genesis a été fixée au 1er décembre de cette année. Pour que la plateforme Ethereum 2.0 puisse être mise en service, 16 384 validateurs devront investir 524 288 euros dans le contrat (ce qui équivaut à environ 230 millions de dollars).
Si ce niveau de participation est atteint, les récompenses de staking sont d’environ 25 % du taux d’intérêt annuel.
Pour de nombreux amateurs de crypto-monnaie, le staking est considéré comme une approche préférable pour le support des blockchains par rapport au minage, qui consomme beaucoup plus d’énergie.
Le protocole proof-of-stake donne aux investisseurs la possibilité de mobiliser des fonds pour une courte période en échange de récompenses et les pools de staking sont un moyen pour les investisseurs d’être impliqués même s’ils n’ont pas 32 ETH à miser pour un validateur.
Dwain Pereira de CanETH a expliqué comment le modèle de preuve de travail peut être plus contraignant pour les crypto-monnaies.
« Le modèle de blockchain par preuve du travail utilise plus d’électricité que certains pays. Ces coûts énergétiques exorbitants sont finalement payés en utilisant des devises fiat, ce qui crée une pression à la baisse sur la valeur de la crypto-monnaie. Le modèle par preuve du travail sera donc à la fois efficace sur le plan énergétique et plus lucratif pour ceux qui font du staking ».
Shroff a exprimé sa conviction que la blockchain fait partie de la « promesse de transformer pratiquement toutes les interactions et transactions humaines ». Maintenant qu’Ethereum 2.0 permet de fonctionner avec un modèle décentralisé de « consensus distribué », on s’attend à ce que les préoccupations environnementales associées aux modèles de validation des transactions précédents soient prises en compte et que les applications de blockchain se généralisent.