Le distributeur et revendeur de jeux vidéo GameStop développe une plateforme de jetons non fongibles (NFT) et met actuellement en place une équipe à cet effet.
GameStop cherche à entrer sur le marché des jetons non fongibles (NFT) et recrute actuellement des créatifs qui pourraient l’aider à y parvenir. C’est ce que révèlent quelques informations du site Internet de l’entreprise où GameStop a consacré une page au développement des NFT.
La société a déclaré : « Nous sommes en train de constituer une équipe. Nous recherchons des ingénieurs exceptionnels (solidity, react, python), des concepteurs, des joueurs, des spécialistes du marketing et des leaders de la communauté. Si vous voulez rejoindre notre équipe, envoyez votre profil ou quelque chose que vous avez construit à : [email protected] ».
Pour l’instant, la portée exacte du projet reste floue. Cependant, GameStop a ajouté un lien vers une adresse Ethereum sur la page, ce qui pourrait signifier que la plateforme NFT serait développée sur la blockchain Ethereum.
Le marché des NFT a souvent été au cœur de l’attention ces derniers mois. Ils ont d’ailleurs été adoptés dans de nombreux secteurs, notamment le sport, la musique, le cinéma et l’art. Des célébrités telles que The Weeknd, Eminem, Tom Brady et LeBron James ont toutes lancé leur NFT. De même, des institutions sportives comme la Major League Soccer, Manchester City, la NFL et la NBA ont également publié leurs collections de NFT.
Le code du contrat intelligent de GameStop indique « Game On Anon » et renvoie à la page NFT de l’entreprise. Le code indique que GameStop pourrait développer un token dédié, GME, pour la plateforme NFT.
La société n’a pas révélé le public visé. Cependant, une image animée sur la page internet comportait le texte suivant : « Le pouvoir aux joueurs. Le pouvoir aux créateurs. Le pouvoir aux collectionneurs ».
GameStop a connu un regain d’intérêt il y a quelques mois lorsque des investisseurs particuliers ont fait grimper le cours de son action sur Reddit et d’autres plateformes de médias sociaux, poussant certaines plateformes de courtage, comme Robinhood, à empêcher les gens d’acheter l’action.