L’Iran semble mettre en œuvre les bases pour l’intégration des crypto-monnaies dans leur économie. Cette décision est probablement liée aux sanctions commerciales que les pays du Moyen-Orient subissent actuellement. D’après le ministre iranien des technologies de l’information et de la communication, Amir Hossein Davaee, le gouvernement iranien a déjà mené des études sur la façon de mettre en place une infrastructure pour utiliser le Bitcoin dans le pays. Cela pourrait conduire au développement de cette technologie dans les pays du Moyen-Orient.
Pour réussir l’intégration des crypto-monnaies, le ministre a déclaré que les problèmes infrastructurels et économiques devaient être au préalable résolus. Il a indiqué que le gouvernement se déploie aujourd’hui pour étudier ce marché afin d’utiliser efficacement le Bitcoin.
Des études ont été déjà menées pour garantir la réussite de ce projet
L’objectif de l’Etat est d’utiliser efficacement les crypto-monnaies afin que celles-ci soient bénéfiques pour le pays. Amir Hossein Davaee a déjà mené un certain nombre d’études pour l’utilisation du Bitcoin. Ils ont pris au sérieux la question, a-t-il ajouté.
Il a ensuite expliqué que des dispositions étaient prises avec les départements concernés pour développer un cadre réglementaire le plus rapidement. L’introduction des crypto-monnaies serait très avantageuse pour le pays, a indiqué Davaee.
Le marché du Bitcoin peut être réglementé
Cette annonce intervient juste un mois après que Nima Amirshekari, responsable des services bancaires numériques, ait déclaré au Financial Tribune que la Banque centrale iranienne semblait être en faveur de l’utilisation des crypto-monnaies. Selon cette institution, les devises numériques, comme le Bitcoin, peuvent être réglementées.
Alors que le gouvernement iranien n’est sûrement pas en faveur de la liberté financière, cette décision est probablement en partie liée aux effets des sanctions financières qui ont paralysé l’économie de l’Iran. L’hostilité du président Trump envers la République islamique d’Iran a aussi influencé le gouvernement à chercher des moyens pour contourner les sanctions commerciales.