On a appris récemment qu’Israël voulait suivre l’exemple de la Russie et de Dubaï en créant un shekel numérique dont la valeur sera équivalente au shekel physique.
Lutter contre le marché noir des devises
Selon une source au sein du ministère des Finances, le marché noir des devises en Israël équivaut à 22 % du produit intérieur brut du pays. L’existence d’une monnaie numérique, enregistrée auprès du gouvernement d’Israël, rendrait difficiles les transactions sur le marché noir. De plus, selon cette même source, le gouvernement envisage une loi qui réduirait considérablement la quantité de monnaie physique en circulation.
Israël connaît depuis longtemps le potentiel des crypto-monnaies
Cependant le processus de création du shekel numérique n’en est qu’à ses débuts. Le gouvernement a d’abord soumis une proposition de loi sur « les arrangements économiques ». Si cette loi venait à être adoptée, la Banque centrale israélienne pourrait fortement envisager la création du shekel numérique. On peut dire qu’il y a beaucoup de pression sur le gouvernement israélien pour l’adoption de cette devise numérique nationale. Les récentes déclarations du Premier ministre israélien en témoignent. En effet, dans une vidéo parue le 12 décembre dernier, Benjamin Netanyahu a affirmé que les banques traditionnelles deviendraient sûrement obsolètes et pourraient être remplacées par le Bitcoin. D’ailleurs, le gouvernement israélien a déjà entamé des discussions avec Colu, le fournisseur israélien de portefeuilles numériques.
« Les régulateurs israéliens réfléchissent depuis longtemps à l’adoption des crypto-monnaies, et nous avons été sollicités pour participer à cette réflexion. Si cette initiative devenait une réalité, Colu serait heureux de collaborer avec le gouvernement israélien, car nous sommes convaincus que les crypto-monnaies constituent l’avenir de l’économie et de la finance », a déclaré Mark Smargon, VP Blockchain au sein de Colu.