Le gouvernement singapourien veut contrôler les entreprises spécialisées dans les échanges de crypto-monnaies

Le gouvernement singapourien veut contrôler les entreprises spécialisées dans les échanges de crypto-monnaies

By Benson Toti - Minute de lecture
Mis à jour 01 August 2022

Le vice-premier ministre singapourien, en charge des politiques économiques et sociales, et président de l’autorité monétaire de Singapour (MAS), Tharman Shanmugaratnam a répondu aux questions des journalistes concernant les évaluations de cet organisme et les réglementations liées aux crypto-monnaies ainsi que les ICO.

Il a ainsi déclaré que le régulateur singapourien ne reconnaisse pas le Bitcoin comme une monnaie légale. Il a ajouté que le MAS cherche probablement à réglementer les entreprises spécialisées dans les échanges de Bitcoins plutôt que la crypto-monnaie elle-même.

La principale mission du MAS

Shanmugaratnam a donné ses réponses concernant les questions liées aux réglementations des crypto-monnaies dans le pays. Il a ainsi indiqué que les crypto-monnaies et les ICO ne relevaient pas de la législation Singapourienne actuelle.

Le Président du MAS a notamment répondu à différentes questions : « Est-ce que le gouvernement singapourien allait mettre en place un système de contrôle pour surveiller le marché des crypto-monnaies ?  Comment ces devises virtuelles vont-ils influencer leur économie ? Des études ont-elles été menées pour évaluer les risques liés à l’investissement dans les crypto-monnaies ? Est-il nécessaire de prévoir des cadres réglementaires ? Des questions que la plupart des pays autorisant l’utilisation de ces monnaies numériques se posent.

Le Singapour toujours en retard en matière de crypto-monnaies

Selon le président du MAS, la banque centrale de Singapour ne considère pas encore les crypto-monnaies comme une devise légale. Il a ajouté que l’autorité a surveillé l’utilisation des monnaies virtuelles. Shanmugaratnam a ainsi déclaré que l’utilisation des crypto-monnaies n’est pas très répandue à Singapour.

Le vice-premier ministre a souligné qu’environ 20 détaillants tels que les restaurants ou les magasins en ligne acceptent actuellement les Bitcoins. Il a expliqué que le volume de transactions du pays est nettement inférieur à celui produit par les marchés dominants comme le Japon ou encore les États-Unis. Il faudra attendre quelques années pour voir ces crypto-monnaies se développer dans le pays ajoute-t-il.