Le 15 janvier, lors d’une conférence de presse, le porte-parole du président de la République de la Corée du Sud, Jeong Ki-Joon, a souligné qu’il n’y aura pas d’interdiction des négociations de devises numériques. Dans une annonce officielle, Jeong a noté que le groupe de travail sur la régulation des crypto-monnaies créé par le gouvernement améliorera et modifiera la proposition originale du ministère de la Justice d’interdire le commerce des devises virtuelles.
La déclaration du porte-parole indique que le gouvernement poursuivra la répression des comptes anonymes et punira les investisseurs qui essayeront de manipuler le marché, de blanchir de l’argent ou de réaliser des transactions frauduleuses.
Découvrez ci-après une vidéo expliquant pourquoi la Corée du Sud ne va pas interdire les crypto-monnaies :
https://www.youtube.com/watch?v=C02CUVBF8vc
Les investisseurs étrangers seront interdits en Corée du Sud
L’interdiction des investisseurs étrangers et des mineurs de négocier des crypto-monnaies devrait être mise en œuvre le 20 janvier. D’ici la fin de ce mois, les entreprises de devises numériques sud-coréennes devraient rouvrir les inscriptions aux nouveaux investisseurs. La déclaration du gouvernement de la Corée du Sud est intervenue après que plusieurs hauts responsables, dont Nam Kyung-Pil, ancien membre du Congrès, ont sévèrement critiqué le gouvernement pour leur incapacité à comprendre et à réglementer correctement ce marché.
Nam Kyung-Pil a ainsi déclaré que considérer le Bitcoin comme une fraude serait un affront pour le peuple sud-coréen. C’est une condamnation sans fondement des crypto-monnaies, a-t-il expliqué. Le gouvernement devrait se concentrer sur le développement de ce secteur, a ajouté M. Nam.
Un marché plein de potentiel
Les acteurs principaux du secteur sont optimistes quant à la nouvelle approche que le gouvernement prend pour réguler et favoriser le marché local.
Un porte-parole de Bithumb a déclaré à Yonhap News, lors d’une interview, que des réglementations pratiques sont actuellement imposées et que les échanges en Corée du Sud seront conformes aux nouveaux dispositifs et politiques visant à assurer la transparence, l’équité et la stabilité du marché.