Le gouvernement de la Corée du Sud prépare un projet de loi visant à interdire toutes les transactions impliquant des crypto-monnaies, y compris le Bitcoin. Seules les entreprises respectant certaines conditions peuvent, après la mise en application de ce dispositif, opérer dans les échanges de devises numériques.
En tout, l’État impose six conditions avant de pouvoir réaliser des opérations d’échanges de devises virtuelles dans le pays.
L’objectif de ce projet de loi
La Corée du Sud travaille actuellement sur la mise en place d’un dispositif tentant de modifier la loi sur la réglementation des crypto-monnaies. L’objectif de cette loi est de protéger les entreprises et d’établir un ordre financier solide. Les transactions de devises numériques comprennent le stockage, la gestion, l’acquisition, l’échange, la négociation et l’organisation des crypto-monnaies. Ce dispositif vise donc à contrôler le secteur afin de permettre une transparence totale.
Ci-dessous la vidéo détaillant parfaitement ces faits :
https://www.youtube.com/watch?v=LyOTMFOBM34
Dans un courriel adressé à Reuters, Bithumb, la plus grande bourse de Bitcoins de la Corée du Sud, a déclaré qu’un bon ensemble de réglementations favorisera le développement du marché des devises virtuelles. Cette décision pourrait sûrement inspirer les autres gouvernements.
6 conditions doivent être remplies
Les régulateurs sont aujourd’hui conscients de l’ampleur de ce marché. Ils ont ainsi pris des dispositions pour permettre aux sociétés d’échanges de crypto-monnaies d’opérer légalement. Six conditions ont été décidées. Elles doivent être remplies pour pouvoir œuvrer dans le secteur. Tout d’abord, il faut que les fonds des clients soient conservés séparément. Ensuite, les entreprises doivent fournir aux utilisateurs des explications détaillées sur les risques liés à un tel investissement. Puis, elles doivent confirmer les vrais noms des utilisateurs.
Les professionnels du secteur ont aussi l’obligation d’établir un système de lutte contre le blanchiment d’argent et disposer d’un outil de protection des actifs. Enfin, elles doivent accroître la transparence en divulguant les détails des transactions au public.