Cette semaine, Enel, l’une des plus grandes sociétés d’électricité en Europe, a annoncé que l’entreprise n’avait absolument aucun intérêt à vendre de l’énergie aux mineurs de devises numériques. Dans certains pays d’Europe, les devises numériques sont encore mal perçues. Si la Russie est aujourd’hui en passe de mettre en place des réglementations visant à réguler ce marché, d’autres États sont réticents à l’idée de voir se développer cette activité.
Enel analyse le marché des crypto-monnaies
La multinationale italienne de l’énergie renouvelable située à Rome, Enel, a fait une déclaration ce jeudi expliquant qu’elle ne vendra pas d’électricité aux centres qui prévoient d’exploiter des crypto-monnaies. Selon la publication de Bloomberg, la société aurait discuté d’un accord avec une entreprise de crypto-monnaies en Suisse, appelée Envion AG. L’agence de presse a déclaré que selon une source proche de cette affaire, Enel était en train d’évaluer le marché pour vendre de l’électricité à la société suisse et d’autres mineurs de devises numériques.
Découvrez ci-dessous des précisions concernant cette affaire :
https://www.youtube.com/watch?v=VQE9YIPquSc
Il a indiqué qu’Enel veut comprendre comment les entreprises du secteur de l’énergie peuvent profiter de la technologie Blockchain. Leonardo Zannella, un entrepreneur italien, a expliqué que les mineurs de crypto-monnaies pouvant déplacer leurs installations vers des destinations où l’électricité est bon marché bénéficieront des avantages.
Enel contre les mineurs de crypto-monnaies
Par ailleurs, la compagnie d’électricité a changé d’avis. La société a déclaré qu’elle était fière de fournir l’énergie verte dérivant de la biomasse, de l’énergie solaire, de l’énergie éolienne, de l’hydroélectricité et des ressources géothermiques. De plus, Enel a estimé que le minage de crypto-monnaies n’est pas réalisé dans le respect de l’environnement.
Ces nouvelles ont incité de nombreux mineurs chinois à établir leurs installations dans d’autres pays. Tout récemment, Bitmain Technologies a annoncé qu’elle est à la recherche de lieu au Canada. D’autre part, le groupe a également lancé une filiale à Zug, en Suisse.