La scène est répétitive. Lorsque vous dites que vous achetez des crypto-monnaies, les convives haussent un sourcil et évoquent les nombreuses arnaques en la matière ainsi que le coût environnemental du minage. Pour la plupart d’entre eux, seul le nom Bitcoin (BTC) sera familier. Quelques-uns auront entendu parler d’Ethereum (ETH) et ça s’arrête là.
A croire que vous vivez dans une bulle, bulle qui dépasse quand même les 200 milliards de dollars de capitalisation boursière sans parler de tous les investissements liés à la technologie blockchain.
Lors d’un prochain dîner, vous pourrez rétorquer aux bobos, hipsters et autres que les crypto-monnaies pourraient bien aider à lutter contre le réchauffement climatique. Exemple concret avec IOTA (MIOTA).
IOTA et la gestion de données
On ne présente plus IOTA et son protocole révolutionnaire Tangle. Fonctionnant sur la base d’une technologie de registres distribués, Tangle a une scalabilité quasi infinie ce qui est le défi principal de crypto-monnaies tels le Bitcoin (BTC) ou le Litecoin (LTC) par exemple.
Cette habileté à traiter un nombre impressionnant de transactions est indispensable. Comme le dit très bien Markus Gebhardt, un membre de la communauté IOTA : “Big Data has to become Smart Data”
Soit en français, les big data doivent devenir des données intelligentes. Autrement dit, un surplus d’information ne sert à rien si vous n’avez pas les capacités de le traiter.
Avoir des compteurs intelligents dans une maison qui mesurent l’énergie créée par vos panneaux solaires est une chose mais avoir des compteurs qui adaptent le cycle de votre machine à laver en fonction de la disponibilité d’eau de pluie en est une autre.
Pensez à un système qui chargerait vos appareils électroniques lorsque le vent est assez fort, profitant de la moindre bourrasque. Et que dire d’une intelligence qui pourrait recharger votre voiture électrique en tenant compte de vos habitudes et des disponibilités en énergie renouvelable, données qui pourraient également être utilisées pour réduire le trafic et donc minimiser les émissions de CO2 ? Les possibilités sont infinies si les données sont utilisées intelligemment.
Le traitement des données nous sauvera-t-il ?
Les plus cyniques vous diront sans doute que cela ne résoudra rien. Peut-être que certains auront l’envie d’acheter du IOTA et vous pourrez leur conseiller la plateforme eToro. D’autres prendront (enfin) le temps de s’intéresser d’un peu plus près à la blockchain. En tous les cas, vous aurez alimenté la discussion.
Bien sûr, il faudra accepter de céder sa liberté à un système de gestion de données mais la sauvegarde de notre planète n’est-elle pas à ce prix ?
Cette idée de technologie toute-puissante qui gère notre environnement évoque un vieux film de la fin des années 90. Comment ça s’appelait déjà ? Ah oui, Matrix.