Le président du comité économique du parlement iranien a révélé que les Iraniens ont investi plus de 2,5 milliards de dollars pour l’achat de crypto-devises à l’étranger. Sa déclaration fait suite à la décision de la banque centrale du pays d’interdire aux organismes financiers locaux les devises numériques, y compris le Bitcoin.
Découvrez ci-après une vidéo en anglais relayant cette nouvelle :
https://www.youtube.com/watch?v=r3Gzg4FM6WM
Les Iraniens cherchent à investir à l’étranger
Mohammad Reza Pourebrahimi, le président du comité économique du parlement iranien, a indiqué la semaine que – sur la base des données existantes – peu de personnes en Iran utilisent les crypto-devises et plus de 2,5 milliards de dollars ont été envoyés à l’étranger pour acheter des devises virtuelles. Il a déjà expliqué au journal Isna que les Iraniens avaient transféré 30 milliards de dollars à l’étranger au cours des derniers mois.
Les Iraniens n’ont pas accès au système bancaire international et les transferts ne peuvent se faire que par des moyens non conventionnels. Cette déclaration survient après l’interdiction de la banque centrale d’Iran contre les échanges de crypto-devises.
Création d’une crypto-devise nationale ?
Le ministre iranien des Technologies de l’information et de la communication (TIC), Mohammad Javad Azari-Jahromi, a récemment confirmé le développement d’une devise numérique nationale. Cependant, dans une interview accordée à Ibena.ir la semaine dernière, Pourebrahimi a démenti ces propos. Toutefois, il a admis le potentiel d’une crypto-devise nationale. Selon lui, cela permettrait de contourner les sanctions et de faciliter les accords économiques.
Le président du comité a indiqué que l’avenir de l’économie mondiale est les devises numériques. Pourebrahimi estime que l’un des avantages des crypto-devises réside dans le fait de contourner les sanctions internationales. En effet, les devises virtuelles ne sont pas sous le contrôle du régulateur financier américain. Pendant ce temps, le président Donald Trump s’est retiré de l’accord nucléaire avec l’Iran et a rétabli les sanctions.