Le Japon a créé une nouvelle agence pour renforcer la lutte contre la cybercriminalité et le vol de crypto-monnaies

Le Japon a décidé de mettre en place une nouvelle agence pour optimiser la lutte contre la cybercriminalité. Le centre basé à Tokyo est composé de 500 analystes et enquêteurs. Cette agence aura également pour mission de lutter contre le vol de devises numériques. Plus de 3 millions de tentatives de piratages informatiques ont été enregistrées l’année dernière. Les hackers ont dérobés des fonds d’une valeur de plus de 17 milliards de yens.

Des crypto-monnaies d’une valeur de 6,3 millions de dollars ont été volées

La nouvelle autorité chargée de l’application de la loi devrait rationaliser les efforts de lutte contre la cybercriminalité au Japon. Cette agence sera basée à Tokyo. Une équipe de 500 agents provenant de différentes branches de la police japonaise et d’autres services de sécurité travaillera dans cette nouvelle agence. Le pays espère résoudre les problèmes de sécurité Internet de manière plus efficace.

Rien que l’année dernière, les pirates ont volé 17 milliards de yens, soit 166 millions de dollars. Cela comprend 663 millions de yens (6,3 millions de dollars) de crypto-monnaies. Ces chiffres n’incluent pas les fonds perdus par Coincheck cette année. En janvier, les hackers ont dérobé près de 550 millions de dollars. Les autorités continuent toujours les enquêtes sur ce vol.

Les utilisateurs de crypto-monnaies doivent faire très attention

En mars, l’Agence nationale de la police japonaise a déclaré qu’il y a eu 149 cyberattaques liées aux devises numériques. Dans la plupart des cas, les pirates ont réussi à accéder aux portefeuilles crypto non sécurisés des utilisateurs. Des Bitcoins d’une valeur de 194,4 millions de yens ont été transférés illégalement vers d’autres comptes.

Le nombre de piratages a atteint un sommet en juin, avec 41 attaques. Il est resté en dessous de 20 pendant les cinq mois suivants. 16 plateformes d’échanges de devises numériques ont été ciblées. Les autorités ont fortement critiqué le système de sécurité de ces plateformes.