Le Japon compte 3,5 millions de traders en crypto-monnaies

Le Japon compte 3,5 millions de traders en crypto-monnaies

By Benson Toti - Minute de lecture
Mis à jour 01 August 2022

Plusieurs enquêtes émanant de l’agence des services financiers japonais ont démontré que les habitants se passionnent pour les crypto-monnaies. En effet, ce sont plus de 3,5 millions de personnes qui auraient d’ores et déjà investi dans les monnaies virtuelles.

Des enquêtes intéressantes

C’est la FSA, c’est-à-dire la Financial Services Agency, au Japon, qui a mené des enquêtes très récemment. L’objectif au départ était de vérifier que les agences locales d’échange de crypto-monnaies respectaient le cadre réglementaire. Mais cette agence gouvernementale en a profité pour faire une étude plus poussée, notamment concernant les traders de monnaies numériques dans le pays.

Pixabay The Digital Artist / Les Japonais se passionnent pour les crypto-monnaies.

Les données ont été collectées auprès de 17 plateformes d’échange de monnaies numériques. Ces plateformes sont uniquement locales. Et nous découvrons que plus de 3,5 millions de Japonais les utilisent, presque quotidiennement. Ce qui est incroyable !

Les actifs numériques les plus échangés sont bien évidemment le Bitcoin, mais aussi l’Ethereum et le Litecoin. Nous apprenons également que les traders ont entre 20 et 39 ans principalement, ce qui correspond à la célèbre génération des millennials.

Un pays en avance

Pour rappel, il y a quelques jours en avril 2017, le Japon a pris la décision de légaliser le Bitcoin comme moyen de paiement. En outre, les responsables politiques ont autorisé l’activité des plateformes d’échange. Le pays a donc une longueur d’avance sur la plupart des autres pays dans le monde, ce qui explique également cet engouement pour les crypto-monnaies.

Pixabay SulyMan / Le Japon est un pays précurseur en termes de réglementation pour les monnaies virtuelles.

D’ailleurs, ce n’est pas un hasard si le yen japonais domine les volumes d’échange de Bitcoin, représentant parfois jusqu’à la moitié des volumes mondiaux. L’étude menée par la FSA avait pour objectif de vérifier si ces plateformes disposaient d’une équipe de sécurité dédiée, de manuels d’instruction portant sur les risques opérationnels, de signatures numériques utilisées par plusieurs administrateurs, ou encore de technologies multi-signatures.

Cette enquête a été menée après l’impressionnant vol dont a été victime le site Coincheck : le gouvernement japonais souhaitait alors vérifier si la réglementation mise en place était adaptée ou non à la situation.