L’Ethereum est souvent considéré comme la solution ultime pour les applications décentralisées. Certains spécialistes prétendent même qu’il pourrait devenir le principal support pour le développement de logiciels à l’avenir. Aujourd’hui, c’est Kik qui va adopter l’Ethereum.
Kik veut moderniser sa plate-forme de messagerie
Ted Livingston, fondateur et PDG de Kik Messenger, a révélé dans son dernier échange en ligne avec la communauté Kik que le Kin, le jeton habituellement utilisé sur la plate-forme, sera dissocié du réseau Ethereum. Il a notamment affirmé que Kin est de plus en plus lent, car le réseau Ethereum commence à être saturé. Kik Messenger enregistre actuellement plus de 300 millions d’utilisateurs et reste très populaire auprès des adolescents. Les principaux atouts de Kik Messenger ce sont les fonctionnalités préservant l’anonymat des utilisateurs, telle que la possibilité de s’inscrire sans mentionner son numéro de téléphone.
Le réseau Ethereum tourne au ralenti
Parmi les principales raisons invoquées par le PDG de Kik concernant l’abandon de l’Ethereum, il y a le manque de fiabilité et d’évolutivité de cette crypto-monnaie, malgré le fait que sa valeur soit en hausse. Lorsque les développeurs de Kik ont testé Kin avec seulement 10 000 utilisateurs, ils ont découvert que l’Ethereum n’arrivait pas à supporter les volumes de transactions. De plus, les coûts d’utilisation de cet altcoin sont désormais trop prohibitifs, surtout en matière de gestion des microtransactions. Les frais de transaction moyens avec l’Ethereum sont maintenant de 1,08 $ et le coût médian est de 0,377 $.
On aurait pu s’attendre à ce que le flot d’ICO qui a vu le lancement de jetons ERC20 soit la cause des problèmes de ralentissement du réseau Ethereum, mais la vérité est toute autre. En effet, ce sont les utilisateurs de Crypto Kitties, un jeu dans lesquelles les héros sont des animaux virtuels, qui ont contribué à encombrer le réseau Ethereum et à faire grimper les prix.