La deuxième baisse la plus importante en termes de difficulté de minage de bitcoin s’est produite aujourd’hui, d’environ 16%. La difficulté de minage est appelée à s’ajuster tous les 2 016 blocs et devrait servir à stabiliser le réseau et à augmenter la rentabilité de minage du coin.
La récente chute du prix de Bitcoin, survenue le 13 mars dernier, a à son tour réduit la puissance de traitement du réseau (hash rate). Cela indiquerait que certains mineurs ont abandonné la course à la mise en circulation de nouveaux coins lorsqu’il est devenu moins cher de simplement acheter BTC.
Une telle baisse ne s’est pas produite depuis que les mineurs ont commencé à utiliser des circuits intégrés à application spécifique (ASIC) pour produire le coin en 2013. Les ASIC sont des ordinateurs extrêmement puissants qui sont conçus pour remplir un seul objectif : exploiter les bitcoins.
La difficulté de minage est révélatrice de la concurrence mondiale pour le minage du bitcoin. Elle fait référence à l’énergie et au temps nécessaires pour valider les transactions. Il s’agit d’un mécanisme autonome, et la récente baisse devrait encourager une plus grande participation pour la sécurisation du réseau.
La société de minage Argo Blockchain, basée au Royaume-Uni, a récemment acheté 500 rigs Antminer S17 et espère augmenter le nombre de ses mineurs de 10 000 avant la fin du premier trimestre 2020. Les machines ont été achetées en ligne par le géant de minage Bitmain, qui prévoit d’étendre ses activités au Texas tout au long de l’année.
Les craintes que l’effondrement de Bitcoin du jour au lendemain puisse avoir des répercussions sur la sécurité du réseau semblent avoir été mal fondées. Comme prévu, il semble que de nombreux mineurs aient éteint leurs rigs car le coût de production dépassait le prix du coin, mais cela n’a fait qu’ouvrir les portes à de nouveaux joueurs pour entrer dans l’arène.
Si l’on ajoute à cela le halvening tant attendue en mai, nous pourrions être au bord d’une saison très haussière.