Le défenseur espagnol fait bien plus que briller lorsqu’il est sur un terrain, c’est aussi un businessman avertit qui s’intéresse aux dernières tendances et technologies. Alors lorsque l’entreprise française Sorare mélange football et technologie de la blockchain pour proposer des images digitales de footballeurs à échanger et un jeu de Fantasy Football, Gerard Piqué n’hésite pas à soutenir le projet.
« Je suis un fan des cartes de footballeurs depuis que je suis petit. La prochaine étape, c’est l’échange par voie numérique, au travers les nouvelles technologies » a-t-il expliqué.
Pour le footballeur, Sorare peut faire la différence et permettre aux clubs de mieux interagir avec les plus jeunes qui seront essentiels au succès du football dans les années à venir. Le projet français propose en effet une version numérique des fameuses cartes Panini représentants des footballeurs. Ces cartes peuvent être collectionnées (achetées) puis échangées (vendues). De cette plateforme, les créateurs ont aussi développés un jeu de « fantasy football » basé sur la blockchain Ethereum.
« Le jeu, intitulé « SO5 », est basé sur un tournoi virtuel qui suit les performances réelles des joueurs sur le terrain, accessible depuis une zone dédiée (« Gaming Arena ») sur le site web » explique la société Sorare.
Avec Fantasy Football Mondial de Sorare, vous pouvez collectionner des objets numérique de collections en édition limitée, composez et gérez votre équipe et tenter de gagner des prix.
Actuellement, le jeu est gratuit et Sorare propose 102 clubs sous licence officielle. Depuis son lancement en version test il y a un an, Sorare déclare avoir plus de 55 000 utilisateurs par mois. Les fondateurs s’attendent à un volume de transactions de 7 millions d’euros en 2020.
De plus, l’entreprise française pense que sa base d’utilisateurs pourrait tripler en 2021, ce qui ne serait pas surprenant vu que le football « doit se réinventer » et que le projet propose quelque chose d’original pour les fans de foot.
« Le football doit se réinventer tous les cinq, dix ans. Il faut créer un lien avec les plus jeunes, qui sont les plus difficiles à atteindre. Cette génération a du mal à rester concentrée durant les 90 minutes d’un match, avec Internet, les réseaux sociaux… C’est un problème. […] Ce genre d’outils, comme Sorare, aide les clubs à atteindre ce public qui est clé pour le futur de notre sport » déclare le footballeur.