Fin 2017, grâce à une valorisation extraordinaire du Bitcoin, suivie par celle d’Ethereum, nombreux sont ceux qui ont découvert l’existence des cryptomonnaies et leur intérêt. Parmi elles, les plus connues, Bitcoin et Ethereum, ouvrent la voie… Pour quel avenir ? Partagé ou divergent ? Un éclairage en 4 points.
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1. Les similitudes entre Bitcoin et Ethereum ?
Les deux systèmes que sont le Bitcoin et Ethereum gèrent des cryptomonnaies, appelées respectivement Bitcoin et Ether. Le Bitcoin, la première du marché, a été créée en 2009, suivie par Ether 6 ans plus tard en 2015. Toutes les deux utilisent la technologie blockchain pour effectuer des échanges de monnaie sur des systèmes de transfert digital. Cela consiste à décentraliser les transferts de données, en les inscrivant sur une sorte de grand registre connecté à un réseau mondial de participants. Toutes les lignes et transactions sont cryptées et validées par les participants, ce qui permet de rendre l’historique immuable et de sécuriser ainsi ces transactions.
L’intérêt est à terme de pouvoir potentiellement se substituer à tous les intermédiaires traditionnels qui gèrent des transactions. Plus de 1,300 cryptomonnaies ont depuis émergé, essayant de supplanter les leaders sur les aspects de sécurité, d’anonymat ou de vitesse d’exécution.
2. Les différences entre Bitcoin et Ethereum ?
Ethereum est probablement plus rapide que Bitcoin, la vitesse d’exécution se calculant en secondes plutôt qu’en minutes. Le point de différenciation majeur ne se situe pourtant pas là : il se trouve être dans la construction même du réseau blockchain Ethereum, qui va au-delà du transfert de monnaie. Il vise notamment à développer un vaste réseau décentralisé pour mettre en place des « contrats intelligents », générés par des applications automatisées démultipliées à grande échelle.
Pour illustrer cela, disons que Bitcoin est un système de paiement mondial, comme une base de données de portefeuilles constituée par des volumes de monnaies stockés dans chacun d’eux. Il pourrait à ce titre rivaliser à terme avec PayPal et les autres services bancaires en ligne par exemple.
Ethereum est un système plus sophistiqué, comparable à un grand ordinateur mondial, stockant du code et des applications (appelées Dapps pour Decentralized applications) que le réseau peut exécuter pour tout type de contrat ou d’accord : moyens d’identification, jeux d’argent, contrats sécurisés, formalisation de parts dans une société… La plateforme peut dupliquer son modèle de protocole Ether sur d’autres blockchains, publics ou privés, et créer d’autres cryptomonnaies sur son réseau. Certaines institutions seraient déjà intéressées.
3. La comparaison reste-t-elle pertinente ?
En matière d’investissement, le Bitcoin ou l’Ethereum jouent dans la même cour, principalement celle de la spéculation. Rappelons qu’aujourd’hui, à tort ou à raison, l’intérêt pour ces cryptomonnaies se porte presque autant sur la valorisation de chaque titre que sur le développement des technologies incroyables accompagnant l’essor de ces monnaies spécifiques. Certains spéculateurs rêvent encore de devenir riches en misant sur l’achat et la revente de ces monnaies qui sont fortement volatiles.
D’un point de vue purement financier, la comparaison peut encore tenir la route. Toutefois, la hausse des 5 dernières années qui a touché des sommets fin 2017 s’est nettement calmée ces derniers mois. Cette hausse fulgurante est probablement derrière nous. Et pour cause, le sujet de la régulation a commencé à faire surface dans certains pays comme la Corée et la Chine. Par ailleurs, certains réseaux sociaux comme Facebook et Google+ interdisent la publicité pour les cryptomonnaies.
Concernant les cours, les courbes du Bitcoin et d’Ethereum suivent globalement les mêmes mouvements. Dès lors qu’une cryptomonnaie est affectée, cela a un impact sur les cours des autres. Chaque annonce sur la technologie, la fiscalité ou la régulation a une influence sur le marché très volatil des cryptodevises. Le 26 avril 2018, Parity Technologies a rassuré ses investisseurs en affirmant que la société n’avait « aucune intention de casser la chaîne Ethereum », suite aux rumeurs qui couraient depuis plusieurs jours.
4. Et sur le long terme ?
Concernant la technologie, la comparaison a beaucoup moins de sens dans la mesure où Bitcoin et Ethereum nourrissent des objectifs différents. Leur modèle de marché n’est pas comparable : là où Bitcoin cultive la rareté par un nombre limité d’unités (21 millions), Ethereum cherche à démultiplier indéfiniment ses unités.
Par ailleurs, leurs applications futures prendront très certainement des voies divergentes. Leur développement et leur viabilité à long terme s’appuieront essentiellement sur l’utilité et sur l’utilisation, de ces applications.
Est-ce que le Bitcoin sera accepté plus largement comme moyen de paiement ? Est-ce que les applications d’Ethereum seront déployées par de nombreux réseaux publics et privés ?
Ce sont autant de problématiques qu’il s’agit d’observer de près. Celles-ci seront notamment fortement liées à la régulation et à l’acceptation globale de ces systèmes qui bousculent les codes établis dans de nombreux domaines.
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