Le week-end dernier, le hardfork Istanbul a été déployé avec succès sur la blockchain Ethereum. Ainsi, de nouvelles améliorations ont été mises en place, ce qui devrait permettre au réseau d’être plus rapide, moins cher et moins polluant à terme. Les plateformes d’échange de crypto-monnaies ont soutenu cette mise à niveau du réseau comme Kraken, Binance ou encore Coinbase.
Lire aussi : Impact de l’Ethereum 2.0 sur le prix de l’Ether en 2020
Depuis le hardfork, les prix de l’Ether ont perdu du terrain. L’ETH/USD est actuellement en baisse d’un peu moins de 8 % (après avoir perdu jusqu’à près de 12 %). Après trois jours de chute, les cours ont formé une bougie sous la forme d’un marteau, ce qui pourrait signaler un retournement haussier.
Les cours ont rebondi au niveau du support des 140 $ et sur la borne basse de l’indicateur des bandes de Bollinger hier. Ils pourraient ainsi se diriger de nouveau vers le niveau des 145,96 $ et la moyenne mobile à 20 jours avant d’essayer de franchir les 150 $. Aujourd’hui, les cours de l’Ether de la paire sont en légère baisse et pourraient repartir des les anciens supports autour des 139 $.
Le hardfork Istanbul une étape importante pour le développement du réseau qui souhaite passer à l’Ethereum 2.0.
L’un des changements principaux concerne le protocole de validation des transactions. Il va passer d’un consensus de preuve de travail (PoW – Proof of Work) à un consensus de preuve d’enjeu (PoS – Proof of Stake).
Lire aussi : La difficile transition d’Ethereum vers un modèle Proof of Stake
Le protocole de preuve d’enjeu n’implique pas de puzzle mathématique. En effet, le créateur d’un nouveau bloc est choisi de manière (pseudo) aléatoire en fonction de son enjeu ou stake, qui correspond au nombre de pièces ou de jetons qu’il possède.
L’un des principaux avantages de ce système est une consommation énergétique plus faible. En éliminant le processus de minage énergivore, le protocole de PoS peut s’avérer être une option beaucoup plus écologique que le protocole de PoW.
La particularité du réseau Ethereum est la possibilité de créer de smart contracts ou contrats intelligents
Ces contrats sont des accords automatisés entre les parties qui concluent des contrats d’égal à égal à valeur numérique. Ces programmes informatiques sont destinés à faciliter, à vérifier ou à faire appliquer numériquement la négociation d’un contrat quelconque.
En permettant l’exécution de smart contracts, le réseau Ethereum permet aux développeurs de construire des applications décentralisées (dApps), ce qui devrait soutenir l’utilisation de la blockchain Ethereum.
Ces applications représentent un nouveau type d’applications logicielles qui ne sont pas la propriété d’une autorité centrale et, plus important encore, qui ne peuvent être fermées par personne et ne subissent pas de temps d’arrêt. Il s’agit de logiciels libres qui utilisent des contrats intelligents pour exécuter des transactions sur une chaîne de blocs.
Ainsi, Istanbul pourrait soutenir l’utilisation de la blockchain Ethereum. Cela pourrait donc permettre de créer de nouvelles dApps sur un réseau plus rapide et moins cher. Le prix de la deuxième plus importante devise du marché pourrait donc augmenter. Qu’en pensez-vous ?