Les crypto-monnaies attirent aujourd’hui de nombreuses convoitises. Cet engouement suscite également l’intérêt des hackers. La cybercriminalité est actuellement un sujet débattu par plusieurs pays européen et les crypto-monnaies sont concernées par ces attaques. La Commission européenne est en train d’élaborer des nouvelles sanctions pour les cybercrimes impliquant les crypto-monnaies.
Les membres de l’Union européenne a souligné leur intention d’introduire une nouvelle directive axée sur les cybercrimes. Ils n’ont pas hésité à mentionner les récentes cyberattaques qui ont eu lieu en Europe et aux États-Unis. Ce plan propose en outre la création d’une agence européenne pour la lutte contre la cybercriminalité.
Renforcement des sanctions à l’encontre des hackers
Différentes propositions ont été intégrées dans ce plan visant à lutter contre la cybercriminalité en Europe. Parmi elles, on note particulièrement le renforcement des sanctions pour les individus impliqués dans ces attaques, comprenant les attaques de ransomware.
La commission européenne a ainsi déclaré que les mesures proposées ont pour objectif de renforcer la capacité des autorités en charge de l’application de la loi de combattre cette forme de crime en élargissant la portée des infractions liées aux systèmes d’information de toutes les transactions de paiement, y compris les opérations réalisées via les crypto-monnaies.
Pourquoi de telles mesures ?
Cette décision prise par l’Union européenne n’est pas surprenante étant donné que les directives appliquées dans le passé pour réguler les crypto-monnaies ont été relativement compliquées à mettre en place. Les modifications éventuelles apportées par l’UE impliquant les crypto-monnaies pourraient s’étendre au-delà des crimes relatifs aux ransomware.
Selon l’Union européenne, les dispositifs existants sont insuffisants pour tenir compte des crimes impliquant ce type de monnaies. Ce secteur pourrait connaître une véritable révolution si ces mesures sont appliquées. En effet, on assistera à la réglementation d’un marché qui auparavant offrait une liberté totale. D’ailleurs, il est devenu clair que ces règles ne reflètent plus les réalités d’aujourd’hui et ne répondent pas suffisamment aux nouveaux défis.