Le Conseil de l’UE a adopté une directive affectant le secteur des crypto-monnaies en Europe. Cette mesure met à jour la législation anti-blanchiment de l’Union européenne pour traiter, entre autres, des risques liés aux crypto-devises. Les nouvelles règles visent à réduire l’anonymat des utilisateurs et des transactions de devises numériques. Les plateformes d’échanges de crypto-monnaies vont devoir les mettre en œuvre. En parallèle, un haut responsable de la Banque centrale européenne (BCE) a appelé à différencier les activités crypto et les activités financières traditionnelles.
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Des autorités pour surveiller le marché des crypto-monnaies
Le principal objectif des changements adoptés dans le cadre d’un plan d’action lancé après les attentats terroristes en Europe en 2016 est de renforcer les règles de l’UE pour prévenir le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Les amendements ont été adoptés lors d’une réunion du Conseil de l’UE ce lundi. Cette décision fait suite à un accord conclu avec le Parlement européen en décembre 2017. En avril de cette année, les députés européens ont voté pour soutenir l’accord visant à contrôler les crypto-devises.
Les principaux changements impliquent de traiter les risques liés aux devises virtuelles. Des mesures seront ainsi prises pour réduire l’anonymat des investisseurs crypto. Selon ce document, les fournisseurs de services d’échanges seront obligés d’identifier les activités suspectes. Il stipule que les autorités devraient être en mesure de surveiller l’utilisation des crypto-monnaies à travers ces plateformes.
Définition des crypto-devises
Le Conseil de l’UE a tenu à différencier les crypto-monnaies et les monnaies électroniques. Cette directive souligne que, même si les crypto-devises peuvent être utilisées comme moyen paiement, elles pourraient servir à d’autres fins et trouver des applications plus larges.
Une définition des crypto-devises a été fournie. Elles ont été désignées comme une représentation numérique de valeur qui n’est pas émise ou garantie par une autorité gouvernementale ou une banque centrale. Elles ne sont pas également considérées comme une monnaie légalement établie et n’ont pas de statut légal.