Pullulant sur le marché, les ICO commencent à s’attirer les foudres des autorités financières. Et ce phénomène s’aperçoit aux 4 coins du monde. Si avant, le secteur régnait en maitre sans avoir des bâtons dans les roues, aujourd’hui c’est une tout autre histoire. En effet, certaines nations souhaitent bannir l’Initial Coin Offering de leurs territoires.
La SEC tire la sonnette d’alarme
Début aout, le gendarme boursier américain, plus connu sous l’acronyme SEC, avait tiré la sonnette d’alarme en ce qui concerne les ICO. La stigmatisation de cette nouvelle forme d’investissement a été le résultat de quelques affaires très médiatisées. Parmi elles figurent le dossier polémique de la DAO (150 millions de dollars partis en fumée à cause d’un défaut de codage d’un smart contract) ou le hacking de CoinDash (Plus de 7,3 millions d’euros dérobés après le défaçage d’une plateforme web).
Selon la SEC, les ICO doivent faire l’objet de procédures
L’organisme américain juge les token ainsi que les parts des DAO en tant que valeurs boursières. Ainsi, ceux-ci doivent suivre les mêmes procédures que ces dernières. De ce fait, tout individu qui veut mettre sur pied une Initial Coin Offering doit passer par les mêmes processus qu’une introduction en bourse traditionnelle. Une décision qui n’est pas du gout de certains grands acteurs dans le secteur de l’ICO. À noter que ce sigle est un dérivé d’IPO (Initial Public Offering qui signifie introduction d’une entreprise en bourse) pour désigner une levée de fonds en monnaie virtuelle.
Se pourrait-il qu’on assiste au déclin des crypto-monnaies dans le monde ? Avant ce verdict assez agressif des Américains, on avait pu assister à la mise en exil des ICO par la chine. Bref, après les USA c’est Pékin qui s’y met. Qui sera la prochaine nation ?