Dans un communiqué du 26 octobre 2018, le site Dash Force News a annoncé une série de mises à jour pour Dash (DASH), destinées à améliorer la sécurité de la monnaie virtuelle, en particulier la fonction PrivateSend. Face à des altcoins qui luttent contre les failles de sécurité, Dash semble vouloir tout miser sur des procédés verrouillés pour séduire de nouveaux utilisateurs.
PrivateSend, un composant crucial pour Dash
Dash séduit un public grandissant grâce à son fonctionnement démocratique et anonyme. L’altcoin utilise des « Masternodes » pour gérer ses systèmes. Un Masternode est simplement un ordinateur connecté avec un portefeuille Dash. Il permet le verrouillage des transactions avec InstantSend, le mixage des données, mais aussi les votes concernant l’attribution du budget de Dash, appelé Trésor. Ce sont donc les Masternodes qui permettent de soutenir tout le réseau Dash.
Mais contrairement au Bitcoin (BTC), qui enregistre chaque étape d’une transaction sur sa blockchain, on peut échanger des Dash de manière anonyme. Cela est possible grâce à la fonctionnalité PrivateSend, qui sert à mixer (mélanger) les fonds des utilisateurs afin qu’ils restent cachés. C’est celle-ci qui vise à être améliorée par la mise à jour 12.4 annoncée par Dash.
Plus de rapidité de mixage
Le mixage de données via PrivateSend devrait être plus rapide à l’avenir selon le communiqué de Dash : « Les nouveaux changements devraient rendre le mixage un peu plus rapide en raison des sessions de mixage multiples (4 par défaut) fonctionnant maintenant en parallèle. » Il sera aussi plus compliqué de décrypter les informations : « [Cela rendra] plus difficile l’analyse des transactions du mixage grâce à plus de variance et plus de précision de l’algorithme de sélection des entrées. »
Le but pour Dash est d’offrir une meilleure protection de la vie privée pour les utilisateurs. Il permet déjà de ne pas révéler le contenu de son portefeuille à n’importe qui, une fonctionnalité cruciale pour beaucoup d’utilisateurs. Comparé à la blockchain Bitcoin et aux autres monnaies virtuelles, le système de Dash est donc bien plus fermé.
Dash séduit les anonymes
Dash se positionne donc sur un créneau déjà très pris : celui des utilisateurs avides de vie privée. À l’instar du Monero (XMR), du Litecoin (LTC) et du Zcash (ZEC), Dash promet que ses systèmes fonctionneront comme des espèces virtuelles : c’est à dire des pièces échangeable d’un particulier à l’autre, sans que cela soit traçable d’aucune manière. Et dans la course à la confidentialité, Dash pourrait être celui qui s’en sort le mieux pour l’instant. À l’inverse de Monero, qui a connu une faille de sécurité, Dash semble bien décidé à proposer un anonymat constant, sans risque de voir les informations s’éparpiller. Il gagne ainsi la confiance des utilisateurs et cela se ressent sur le prix du DASH, en hausse au deuxième semestre 2018.