Au cours du mois dernier, plusieurs banques centrales ont abordé le Bitcoin et les crypto-monnaies. La banque centrale néo-zélandaise a publié une déclaration cherchant à éduquer les citoyens sur les principes fondamentaux qui sous-tendent les crypto-monnaies, ainsi que sur leurs implications pour la politique monétaire. Le gouverneur de la Banque du Canada, quant à lui, à déclaré que les crypto-monnaies doivent être considérées comme des actifs ou des titres plutôt que comme des devises.
La Nouvelle-Zélande
La Nouvelle-Zélande est l’un des rares pays a avoir adopté une approche pédagogique concernant les crypto-monnaies. La banque centrale de Nouvelle-Zélande (RBNZ) a publié un document traitant des crypto-monnaies. Dans ce document de 44 pages, intitulé « Crypto-monnaies – Une introduction sur des fonds pas si drôles », la RBNZ cherche à mieux faire comprendre ces technologies au public, en expliquant notamment les risques liés à l’utilisation des crypto-monnaies. Les implications de ces technologies pour les consommateurs, les systèmes financiers, la politique monétaire et la réglementation financière sont également abordés. Le document détaille aussi les fondements et l’historique des crypto-monnaies.
Le Canada
Le Canada, quant à lui, considère les crypto-monnaies comme des actifs ou comme des titres. En effet, plus tôt ce mois-ci, le gouverneur adjoint de la Banque du Canada, Carolyn Wilkins, a déclaré que « les crypto-monnaies ne sont pas des devises. » Concernant les ICO, on ne connait pas le point de vue de la Banque du Canada. En effet, lors d’une interview qu’elle a accordée à Boomberg, Madame Wilkins a déclaré : « Nous ne sommes pas un organisme de réglementation des valeurs mobilières, et ce n’est pas le rôle de la Banque du Canada de faire un commentaire sur les ICO. » Par ailleurs, Madame Wilkins a exprimé son enthousiasme pour la technologie Blockchain en ajoutant : « Ce qui est prometteur c’est la technologie des registres distribués, car elle fournit des opportunités pour créer de hauts rendements sur les marchés financiers.