Historiquement le mois le plus performant pour le Bitcoin (BTC) d’après des données compilées entre janvier 2012 et juin 2019, le mois de novembre a été un mois important pour le marché des crypto-monnaies qui a enregistré de nouveaux records et annoncé de nombreux partenariats intéressants montrant l’intérêt grandissant des institutionnels pour ce marché.
Des volumes records poussant certaines crypto-devises vers de nouveaux plus hauts
Le mois de novembre a enregistré en volume de trading important avec plus de 270 milliards de dollars de crypto-actifs échangés d’après CryptoCompare. Cette progression des échanges a poussé le Bitcoin vers de nouveaux sommets au-delà de son plus haut historique précédent atteint en 2017.
Alors que la première crypto-monnaie avait chuté la semaine dernière après avoir flirté avec des niveaux proches des 20 000 $, le cours du BTC/USD s’est repris depuis poussant la crypto-devise vers son ATH (plus haut historique). Selon les données compilées par Bloomberg, le Bitcoin a en effet augmenté de 8,7 % hier pour atteindre 19 857,03 $. Le prix du Bitcoin a ainsi gagné plus de 170 % cette année d’après le journal.
Des investisseurs institutionnels qui s’intéressent de plus en plus aux crypto-monnaies
Alors que la hausse du prix du Bitcoin de 2017 est associée à la participation massive des investisseurs particuliers, le rallye de cette année serait différent. Pour de nombreux analystes, la participation des investisseurs institutionnels a été essentielle dans le récent rallye du Bitcoin.
De grandes entreprises internationales s’intéressent en effet au Bitcoin comme PayPal, Square ou MicroStrategy. Il faut aussi noter qu’il existe désormais de nombreux produits financiers dédiés aux crypto-monnaies pour les institutionnels qui n’existaient pas avant et qui leur permettent de participer à ce marché.
« Les investisseurs institutionnels disposent désormais de nombreux moyens pour s’exposer à la cryptographie en utilisant des bourses réglementées ou des instruments avec lesquels ils sont à l’aise et la plupart de ces moyens n’existaient pas en 2017 » a déclaré Henri Arslanian, responsable mondial des crypto chez PwC sur Bloomberg.