Un organisme de réglementation israélien menace d’interdire aux entreprises Bitcoin d’entrer en bourse

Un organisme de réglementation israélien menace d’interdire aux entreprises Bitcoin d’entrer en bourse

By Benson Toti - Minute de lecture
Mis à jour 01 August 2022

Le président de l’Autorité israélienne des marchés de capitaux (ISA) proposera un règlement interdisant les sociétés qui traitent des crypto-monnaies, telles que le Bitcoin, de faire du trading auprès de la bourse de Tel-Aviv.

L’ISA ne souhaite aucune activité liée aux crypto-monnaies au sein de la bourse de Tel-Aviv

Hier, lors d’une conférence de presse, le président de l’ISA, Shmuel Hauser, a déclaré qu’il présentera au conseil d’administration un cadre réglementaire visant à interdire aux sociétés qui réalisent des activités basées sur les crypto-monnaies de faire du trading sur le seul marché public israélien. La Bourse de Tel Aviv est d’ailleurs sous la supervision directe de l’ISA. Dans une déclaration publique rapportée par Reuters, Hauser a déclaré : « Si nous avons une entreprise dont l’activité principale se concentre sur les crypto-monnaies, nous ne le permettrions pas. S’il est déjà coté en bourse, ses activités de trading seront suspendues. »

The Times of Israel

Une proposition qui sera présentée au début de l’année 2018

D’ailleurs, plus tôt ce mois-ci, Hauser a comparé l’intérêt des investisseurs pour le Bitcoin à la ruée vers l’or du XIXe siècle. « Le Bitcoin ressemble à une bulle, sent comme une bulle et se comporte comme une bulle », a déclaré Hauser à l’époque. L’ISA a également appelé à la mise en place d’un cadre réglementaire pour exclure les entreprises Bitcoin des indices TASE.


StreetWise Journal

Le chef de l’ISA devrait donc présenter cette nouvelle proposition au conseil d’administration de l’ISA la semaine prochaine. Si elle est approuvée, la proposition fera l’objet d’une audience publique avant que les lois régissant la TASE ne soient modifiées pour légiférer sur l’interdiction des entreprises Bitcoin. Après 6 ans à la tête de l’ISA, cette proposition risque d’être la dernière grande intervention de Shmuel Hauser auprès du conseil d’administration.