Ajay Banga, PDG de Mastercard, a lancé une attaque cinglante contre toutes les crypto-monnaies qui ne sont pas mandatées par les gouvernements, les qualifiant de « camelote ». Les devises virtuelles sont en effet les principales concurrentes des entreprises comme Mastercard. Et lorsque les médias lui ont demandé son avis concernant cette technologie, il n’a pas été très précis.
Aujourd’hui, les crypto-monnaies se développent de plus en plus et attirent un grand nombre d’investisseurs dans le monde. Si la Chine n’accepte pas encore cette nouvelle forme de devises, d’autres pays comme le Japon ou encore les États-Unis les ont adoptées.
Des devises qu’il faut réglementer
Actuellement, les crypto-monnaies perturbent le marché monétaire traditionnel. D’ailleurs, les investisseurs traditionnels et certaines banques sont contre la mise en place d’une telle devise sur le marché. Le PDG de Mastercard n’était pas entièrement contre l’idée d’émettre des devises basées sur la Blockchain. Toutefois, il souligne que ces crypto-monnaies doivent être soutenues par les gouvernements.
Ajay Banga a ainsi déclaré que si les gouvernements réglementent les crypto-monnaies, ils trouveront un moyen de l’intégrer dans le système d’échanges monétaires actuel.
Le marché du Bitcoin est très volatil
De même que les autres institutions ayant déjà donné leur avis sur le Bitcoin, Banga confirme également les inquiétudes liées sur la volatilité de cette devise numérique. D’autre part, il a ajouté que ces crypto-monnaies sont généralement utilisées pour des activités illégales.
Il a indiqué que toute monnaie a besoin de stabilité et de transparence. De même que les autres investisseurs traditionnels, il a aussi peur du Bitcoin.
La division de Wall Street
La division des grands noms de Wall Street semble imminente. Il y a notamment le camp de Jamie Dimon, qui qualifie le Bitcoin de fraude et d’autres considérant cette devise virtuelle comme l’avenir de la monnaie.
Axel Web, ancien président de la Bundesbank et président d’UBS, a déclaré que de nombreux investisseurs lui demandent souvent pourquoi il est si sceptique concernant le Bitcoin. Il a répondu que cela vient de son expérience lorsqu’il a travaillé dans une banque centrale.