Pékin frappe Bitcoin de plein fouet !

Pékin frappe Bitcoin de plein fouet !

By Benson Toti - Minute de lecture
Mis à jour 01 August 2022

La chine a pris la décision d’interdire les « ICO » (levées de fonds en crypto-monnaies), ce qui a bien évidemment eu un impact considérable dans l’univers de la monnaie virtuelle. Le bitcoin, numéro 1 des devises électroniques fut le premier à en pâtir. En effet, son cours a chuté de 14 % entre samedi et mardi dernier.

Une douche froide sur le marché des crypto-monnaies

Ce lundi 04 septembre 2017, la banque centrale de la Chine (PBOC) a exhorté les sociétés chinoises à ne plus réaliser des « initial coin offerings », des opérations florissantes avec l’essor du bitcoin, de l’éther et de leurs autres homologues. De ce fait,  ceux qui outrepasseraient cette directive seront sévèrement sanctionnés.

Pour Pékin, ce boycott est une manière de réfréner les fuites de capitaux hors du pays, de faire le ménage dans son système financier. Toutefois, le principal but de cette injonction était surtout de reprendre la main sur les monnaies virtuelles qui ne pouvaient pas être sous le joug des autorités du fait que celles-ci peuvent se vendre et s’acheter en ligne sans leurs autorisations. C’est d’ailleurs le principe même de la crypto-monnaies, une devise crée à travers la technologie blockchain.

Les marchés des monnaies virtuelles ont ainsi pris un véritable coup de massue. Et pour preuve, la valeur du bitcoin a trébuché de plus de 10 %. Néanmoins, il a su remonter la pente et afficher 4.280 dollars vers 11H00 GMT le jour suivant. À pékin, le constat est encore plus catastrophique. Le bitcoin a dégringolé de 20% et annonce une valeur de seulement 26.400 yuans contre 32.500 yuans la semaine d’avant.

Et-ce alors l’agonie du Bitcoin ?

La réponse à cette question est évidemment non. Bitcoin a su remonter la pente et a affiché hier 4698 dollars. L’éther, quant à lui se traite aujourd’hui aujourd’hui à 341 dollars. La technologie blockchain et ses crypto-monnaies sont bel et bien parties pour durer même s’ils sont le pire cauchemar du gouvernement et des autorités.