Un principal régulateur aux Philippines a déclaré que les crypto-monnaies, comme le Bitcoin, peuvent être considérées en tant que titres. Un marché sur lequel ils peuvent appliquer le code de réglementation des valeurs mobilières.
Le mouvement vers la légalisation du Bitcoin vient après de nombreuses analyses du secteur et d’une concertation avec la banque centrale du pays.
Voici une vidéo montrant des explications détaillées :
Le pays est-il prêt pour la révolution de la crypto-monnaie ?
En analysant le marché japonais, les Philippines semblent être prêts pour accueillir la révolution des devises numériques. La société agricole Calata Corp a récemment été retirée de la bourse pour irrégularités et a depuis suivi la tendance, en réalisant une ICO, dans l’espoir de commercialiser des Cotoins. Les ICO bénéficient d’une croissance considérable approchant les 4 milliards de dollars cette année. Il semble que les régulateurs philippins sont conscients du potentiel de cette technologie.
Le président du PhSEC, Emilio Aquino, a déclaré que la participation des investisseurs dans une ICO peut être considérée comme un titre. Cette institution surveille les crypto-monnaies depuis un moment. Ils ont ainsi constaté sur les réseaux sociaux qu’il existe des ICO, dont les devises les plus populaires sont bien sûr le Bitcoin et l’Ethereum. Toutefois, il y a de nouvelles crypto-monnaies pouvant être considérées comme des valeurs mobilières, a-t-il ajouté.
Le PhSEC en cours de discussion avec la banque centrale du pays
Le président du PhSEC a expliqué que des discussions avec la banque centrale philippine sont en cours. Le gouverneur du BSP, Nestor Espenilla, a suggéré qu’ils ont une approche ouverte de la technologie fintech. Cela signifie qu’ils occupent un rôle très actif en veillant à ce que leur politique offre des opportunités d’innovation, a-t-il indiqué.
Actuellement, il existe deux entreprises d’échanges de crypto-monnaies enregistrées auprès du BSP. Plusieurs autres sont en cours d’évaluation, a souligné le gouverneur de la banque centrale.