HitBTC, une entreprise d’échanges de devises numériques, a suspendu ses services pour les investisseurs résidant au Japon. Cette décision a été prise afin d’éviter tout problème avec le régulateur financier du pays. En effet, ce dernier n’a pas autorisé HitBTC à opérer au Japon. Les utilisateurs ayant des adresses IP japonaises seront invités à fournir des informations concernant leur résidence dans le cadre de la procédure d’identification client (KYC). Cela permettra en outre d’identifier les investisseurs ne vivant pas au Japon.
Arrêt des services de HitBTC au Japon
HitBTC, la 8e plus grande bourse de crypto-devises du monde selon CoinMarketCap, a annoncé la suspension de ses services pour les résidents japonais. Sur son site web, l’entreprise basée à Hong Kong a ajouté une nouvelle section intitulée « Restriction de services » dans la rubrique « Conditions d’utilisation ». Ainsi, on peut y découvrir la déclaration suivante : « Vous ne devez pas utiliser nos services et cesser immédiatement d’utiliser ceux-ci si vous êtes un résident dans un pays où HitBTC n’est pas autorisé à opérer ».
Découvrez ci-après une vidéo en anglais relatant ces faits :
https://www.youtube.com/watch?v=e5M-OTnkrRU
L’entreprise a précisé que si la plateforme détecte l’utilisation de ses services à partir d’une adresse IP enregistrée au Japon il sera demandé de confirmer si l’utilisateur ne réside pas au Japon. Une autre publication a été faite par la société confirmant la suspension de ses services au Japon.
Respecter la décision du régulateur japonais
La loi japonaise sur les services de paiement dont parle HitBTC est entrée en vigueur en avril 2017. Celle-ci légalise les crypto-monnaies. Par ailleurs, ce dispositif exige également que toute entreprise d’échanges opérant dans le pays soit enregistrée auprès de l’autorité financière du pays, la FSA.
Jusqu’à présent, 16 plateformes d’échanges de crypto-devises ont reçu une licence d’exploitation. Elles ont ainsi été autorisées à opérer au Japon. Le régulateur financier japonais a également mis en garde certaines sociétés qui continuent d’opérer au Japon sans cette autorisation.