En octobre et novembre 2018, trois hackathons ont été organisés par NEO (NEO) dans des grandes villes européennes : d’abord Rotterdam et Delft, puis Berlin, pour finir avec Zurich.
Les hackathons sont de véritables viviers d’innovations et constituent une excellente opportunité pour fédérer les amateurs de cryptomonnaies. Si le grand public se contente de suivre les montagnes russes du cours du Bitcoin et des autres altcoins, l’engouement autour des devises digitales a créé un véritable laboratoire d’idées à taille mondiale.
NeoKey, grand gagnant de l’hackathon NEO à Zurich
Le dernier hackathon européen de NEO avait lieu en Suisse les 3 et 4 novembre. C’est le projet NeoKey qui a remporté le premier prix. Lors de cette compétition, l’accent était mis sur l’identité, sujet brûlant dans le domaine de la blockchain. Dominik Schöni et Andreas Gassmann ont donc imaginé NeoKey, un système d’authentification et d’autorisation dédié. NeoKey permet aux utilisateurs d’accéder à leurs adresses NEO en signant un message. Le principe est similaire au bouton « Connectez-vous avec Facebook » que vous trouvez sur de nombreux sites utilisés au quotidien.
Seconde place pour What a Hack
Composée de 5 membres appartenant à la même agence, l’équipe What a Hack a également séduit le jury. Le quintette n’était pas néophyte et avait déjà développé certains projets sur les blockchains de Stellar (XLM), Bitcoin (BTC) et Ethereum (ETH). A l’occasion de l’événement, ils ont créé BlockSelfie qui permet de vérifier l’identité grâce à la combinaison d’un selfie pris par l’utilisateur et la localisation de son téléphone. Pour le respect de la vie privée, on repassera, mais le système a le mérite d’être simplissime.
Médaille de bronze ex aequo
Enfin, un trio d’équipes occupe la troisième place du podium. DeepFake, les gagnants du hackathon de Rotterdam et Delft, UniThree et City of Zurich.
Les hackathons, une vraie tendance ?
Si vous êtes passé à côté, il est temps de revenir sur terre. Voilà plusieurs années que les hackathons sont les vecteurs privilégiés de l’innovation au sein d’entreprises orientées fintech mais le modèle s’applique également à tous les secteurs de l’économie.
En créant un contexte particulier et en associant différents profils et compétences, des solutions concrètes voient le jour qui peuvent être mises en place quasi instantanément. Plusieurs startups ont démarré via des hackathons avec quelques success stories à la clé. A titre d’exemple, GroupME conçu en 2010 a été revendu à Skype pour 80 millions de dollars.
En 2015 déjà, le géant de la consultance McKinsey insistait sur le rôle intéressant des hackathons pour accélérer le processus de transformation digitale. Loin de l’innovation verticale à laquelle les organisations étaient habituées, le multilatéralisme propre aux hackathons relance les dés et permet de jeter un œil neuf sur certaines problématiques. Vous avez dit décentralisé ?