La société de logiciels graphiques rejoint MicroStrategy et Tahinis en échangeant ses réserves de trésorerie contre des Bitcoins
Snappa, une entreprise de logiciels graphiques basée à Ottawa au Canada, a annoncé qu’elle allait transférer une grande partie de sa réserve de liquidités en Bitcoins.
Elle fait partie de la poignée d’entreprises qui ont déjà commencé à échanger leurs liquidités en crypto-monnaies, aux côtés de la chaîne de restaurant Tahinis et de MicroStrategy, société de services financiers d’un milliard de dollars.
Chris Gimmer, le co-fondateur de Snappa, a expliqué le raisonnement qui sous-tend la nouvelle philosophie de la société sur son site internet personnel.
L’article, intitulé Why We’re Holding Bitcoin As A Reserve Asset (Pourquoi nous détenons des Bitcoins comme actif de réserve), examine la capacité des actifs monétaires en espèces à économiser de l’argent si la valeur de l’offre augmente chaque année.
« C’est devenu encore plus important lorsque notre banque a réduit le taux d’intérêt de nos comptes d’épargne dits à “intérêts élevés” à 0,45 % au début de l’année. Cela signifie que le pouvoir d’achat de nos dollars canadiens et américains est en fait en baisse après ajustement de l’inflation » peut-on lire sur le blog.
Gimmer révèle que la société avait commencé à accumuler lentement des Bitcoins depuis mars de cette année et explique sa position sur l’importance des Bitcoins. Il fournit une explication complète de l’histoire et de l’évolution de la monnaie, depuis l’utilisation de pièces de collection comme moyen d’échange dans l’Antiquité jusqu’au passage à l’argent et à l’or.
« Ce que certains groupes ont découvert à la dure, c’est que la rareté est l’un des facteurs les plus importants lorsqu’il s’agit d’argent. Si l’offre de votre monnaie peut être gonflée, votre pouvoir d’achat s’effondrera en conséquence » a-t-il poursuivi.
Ainsi, il démontre comment l’utilisation de pièces de collection comme système monétaire pouvait facilement être détournée par d’autres entités, qui pouvaient reproduire la monnaie à un prix moins élevé.
Gimmer a ensuite expliqué que le Bitcoin permet d’atteindre, entre autres, l’objectif principal de la rareté numérique. Comme il n’y aura jamais plus que 21 millions de Bitcoins dans le monde, l’offre de crypto-monnaies ne fera que se raréfier avec le temps, contrairement aux autres devises fiat, qui deviennent de moins en moins rares.
« Si nous parlons d’un actif de réserve dont le but principal est de maintenir le pouvoir d’achat, il est évident que l’actif le plus rare l’emportera dans le temps » a conclu Gimmer.
Il a ensuite fait un rapide rappel d’un article publié par son collègue Vijay Boyapati, passionné de crypto-monnaie, intitulé The Bullish Case For Bitcoin (Le scénario haussier du Bitcoin), pour illustrer la différence entre le Bitcoin et l’or en tant que réserve de valeur en termes de durabilité, portabilité, fongibilité, vérifiabilité, divisibilité et historique établi.