Suite à des poursuites de plus en plus nombreuses, les fondateurs de Tezos demandent à ce que leurs frais de justice soient pris en charge par l’entreprise suisse chargée de gérer les fonds générés par l’ICO qu’ils ont réalisé en juillet.
Si cette démarche est possible, la société Tezos utilisera les fonds des participants qui ont poursuivi l’entreprise pour payer leurs frais juridiques.
Tezos demande aux participants de couvrir leurs frais juridiques
Arthur et Kathleen Beitman, les fondateurs du projet Tezos, font aujourd’hui fce à trois recours collectifs aux États-Unis. L’entreprise a en effet levé environ 232 millions de dollars par le biais d’une ICO en juillet. Mais suite à un différend entre les fondateurs et la société basée en Suisse, en charge de gérer les fonds levés, ils n’ont pas pu développer le projet et distribuer des devises numériques aux investisseurs. La société a depuis fait l’objet d’une série de poursuites judiciaires. Tezos aurait violé les lois fédérales américaines sur les valeurs mobilières et aurait escroqué les investisseurs.
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Après la clôture de l’ICO, Tezos avait établi le record de la plus grande somme d’argent récoltée grâce à une seule ICO. Reuters a révélé que le couple Breitman souhaite accéder aux fonds de l’organisme suisse afin de couvrir leurs frais juridiques.
La situation semble compliquée pour Tezos
Les membres du conseil d’administration de la société suisse pourraient se heurter aux régulateurs suisses, si Tezos prend en charge tous les frais juridiques. L’accord contractuel entre DLS et Tezos stipule que l’autorité de surveillance fédérale suisse sera tenue d’approuver les souhaits des Breitmans.
Par ailleurs, selon Reuters, un porte-parole du département chargé de superviser l’autorité compétente, a déclaré que la tâche semble être difficile. Tous les investisseurs attendent toujours le dénouement de cette affaire, puisqu’ils n’ont pas encore reçus les crypto-monnaies promises.