Theresa May, le Premier ministre britannique, vient d’annoncer que son administration allait rapidement s’intéresser aux crypto-monnaies. Elle craint que celles-ci ne soient utilisées que par des cybercriminels et a donc l’intention de les réglementer.
Une inquiétude majeure
Le Web est essentiel pour Theresa May. Cette dernière vient d’affirmer, alors qu’elle assistait au forum économique mondial qui se tient à Davos, qu’elle allait prononcer des mesures à l’encontre de Google et de Facebook. Les deux géants ne prennent pas, selon la femme politique, leurs responsabilités sociales.
Toujours selon Theresa May, elle travaille avec une équipe complète. Son objectif est de lutter notamment contre l’utilisation terroriste des réseaux sociaux ou encore contre la pornographie infantile. Mais ce n’est pas tout ! Au cours de cet entretien avec les journalistes de Bloomberg, elle a également évoqué le délicat sujet de la crypto-monnaie : « Nous devrions nous intéresser très sérieusement à des domaines tels que les crypto-monnaies, comme le Bitcoin, du fait précisément de la façon dont elles peuvent être utilisées, en particulier par les criminels. »
Une réglementation difficile à appliquer
Elle ne cache donc pas son inquiétude vis-à-vis des monnaies numériques. Et elle est loin d’être la seule à s’y intéresser puisque Bruno Le Maire vient de lancer une mission de travail sur le sujet en France. Le ministre français de l’Économie et des Finances a nommé un ancien sous-gouverneur de la Banque de France pour mettre en place un cadre réglementaire ambitieux autour de l’usage des crypto-monnaies. Le sujet devrait d’ailleurs être abordé au niveau international lors du prochain G20 qui se tient en Argentine. Il était donc temps que Theresa May s’y intéresse. Même si tous les Britanniques ne partagent pas son avis, bien au contraire. Il faut savoir qu’au Royaume-Uni les crypto-monnaies remportent un franc succès auprès des citoyens qui considèrent que ces dernières jouent un rôle important pour l’avenir financier de leur pays.