Les crypto-monnaies font leur petit bonhomme de chemin. Peu à peu, en dépit de critiques nombreuses, elles investissent de nouveaux champs de l’économie et commencent à supplanter les monnaies traditionnelles. C’est ainsi qu’elles attirent des investisseurs institutionnels… ou d’anciens adeptes des placements boursiers classiques. C’est ce que nous démontre l’histoire d’un trader français passé du CAC 40 au Bitcoin.
Geek et trader : l’association gagnante
Naturellement, le crypto-trader est à l’aise avec les nouvelles technologies, qu’il maîtrise à la perfection. C’est le cas d’Alex, un trader récemment interviewé par Slate. Celui-ci s’est d’abord amusé à boursicoter sur le CAC 40 avant de se lancer, dès 2014, dans l’aventure du crypto-trading en général et du Bitcoin en particulier. Avec du change à la clef. Et autant dire qu’en quatre petites années c’est déjà un pari largement gagnant…
Si vous aussi vous êtes un peu geek, très doué en informatique et amateur d’investissements (toujours risqués), alors vous aurez sans doute envie de lui emboîter le pas et de connaître la même bonne fortune. Après tout, ça n’arrive pas qu’aux autres !
L’autre association gagnante d’Axel, c’est le couple trading-change. Le Bitcoin sert de plus en plus de moyen de change monétaire pour les touristes, les sans-papiers, les entreprises… Si ce trader fait office de pionnier (ou presque) en la matière, il doit déjà affronter plusieurs concurrents.
Comment Alex trade du Bitcoin
On disait déjà qu’Internet abolissait en grande partie les frontières. En effet, hormis quelques législations totalitaires dans certaines dictatures, les seules barrières rencontrées par les internautes sont le plus souvent, pour l’instant, linguistiques. Mais cette universalité est encore plus vraie dans le cas de la crypto-monnaie, laquelle n’est somme toute que l’aboutissement de l’informatique et, via la BlockChain, du vaste réseau qu’est la Toile.
Ainsi, Alex utilise le Bitcoin pour effectuer des échanges depuis ou vers plusieurs devises nationales. Cela ressemble à un genre de double trading. Il est donc présent sur plusieurs plates-formes, domiciliées dans des États différents. Il a une certaine préférence pour Kraken et LocalBitcoins.
Sans surprise, Alex gagne de l’argent tout simplement parce qu’il vend plus cher le Bitcoin qu’il a acheté moins cher. Les mauvaises langues n’apprécieront peut-être pas ce type de spéculation… Son entreprise est pourtant dûment organisée, puisque des agents opèrent à son compte dans plusieurs cités d’Europe pour le versant change, le tout étant légalement transparent. Chaque ressource gagnée est déclarée aux services fiscaux compétents. Il y a là-dedans un peu du service de change, appuyé sur des algorithmes maison. Il fallait en avoir l’idée !