Les transactions de crypto-monnaies ne sont pas autorisées en Namibie d’après une loi vieille d’une décennie. Ainsi, les marchands du pays ne peuvent accepter des bitcoins, des litecoins ou autres altcoins comme paiement de biens et de services, a indiqué la Banque Centrale du pays.
La Banque Centrale namibienne affirme vouloir éviter le blanchiment d’argent
Dans un nouveau document de neuf pages, la Bank of Namibie a déclaré que le bitcoin et ses déclinaisons ne possèdent qu’un « impact minimal » dans l’élaboration de la politique monétaire de la Banque Centrale. Elle a également fait des remarques sur les risques de blanchiment d’argent avec les crypto-monnaies. Le document cite en grande partie les recherches antérieures menées par le FMI (Fonds Monétaire International) et le Financial Action Task Force, un organisme mondial intergouvernemental anti-blanchiment d’argent. Le document continue ainsi : « En plus du fait que la banque ne reconnaisse pas les monnaies virtuelles comme monnaie légale en Namibie, elle ne la reconnaît pas non plus comme une monnaie étrangère qui peut être échangée contre la monnaie locale. Cela s’explique par le fait que les monnaies virtuelles ne sont ni émises ni garanties par une banque centrale, ni soutenues par n’importe quelle marchandise. »
Une loi qui ne changera pas de sitôt
Bien que le rapport reconnaisse que les crypto-monnaies peuvent être utilisés pour faciliter les transferts de fonds et les autres paiements des consommateurs, en les échangeant comme de la monnaie fiduciaire. Néanmoins, comme l’explique le rapport, en l’absence de principes juridiques fondamentaux ; la Banque Centrale namibienne n’est pas en mesure d’approuver ce type d’activité en Namibie pour le moment. Par exemple, un magasin local n’est pas autorisé à payer ou à accepter des devises virtuelles en échange de biens et de services. Les utilisateurs de crypto-monnaies devraient donc faire preuve de prudence lorsqu’ils manipulent ce genre de devises.