Un Néo-Zélandais est accusé de blanchiment d’argent via cryptos

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Un Néo-Zélandais est accusé de blanchiment d’argent via cryptos

By Benson Toti - Minute de lecture

L’arrestation et les accusations ont été faites par la police néo-zélandaise pendant l’Opération Brookings

Un Néo-Zélandais a été arrêté et accusé de blanchiment d’argent via l’achats de voitures de luxe par le biais de transactions en crypto-monnaies.

Un rapport du NZHerald raconte comment cet homme d’Auckland de 40 ans fait face à 30 accusations, dont une grande partie est liée au blanchiment d’argent.

Les documents du tribunal font état d’allégations selon lesquelles l’homme aurait collecté des milliers de dollars néo-zélandais (NZD) pour acheter des crypto-monnaies dans le cadre de plusieurs opérations de blanchiment d’argent.

D’autres allèguent que l’homme a blanchi des fonds en achetant des véhicules de luxe. Parmi ces accusations figurent une Lamborghini d’une valeur de 634 026 NZD (421 000 $) et une Mercedes G63 noire d’une valeur de 435 066 NZD (288 888 $).

L’homme est également accusé d’avoir blanchi un peu plus de 2,6 millions de dollars néo-zélandais (1,7 million de dollars américains), qui ont ensuite été utilisés pour acheter une propriété à East Auckland.

Une autre accusation de blanchiment d’argent allègue qu’il était en possession d’une quantité inconnue d’argent liquide pour blanchir l’argent d’un individu alors qu’il était à l’aéroport d’Auckland au début de l’année.

De plus, l’homme a également été accusé d’avoir obtenu des fonds par tromperie en relation avec un crédit d’un peu plus d’un million de NZD auprès d’une banque.

L’homme a comparu devant le tribunal de district d’Auckland et a été placé sous anonymat provisoire par Dianne Hale, magistrat communautaire.

Sa capture s’inscrit dans le cadre de l’Opération Brookings du New Zealand Financial Crime Group, dans laquelle les enquêteurs ont pris pour cible les facilitateurs professionnels qui permettent au crime organisé d’avoir lieu.

Au total, 7 véhicules de luxe haut de gamme et 3 propriétés d’une valeur d’au moins 4,9 millions de dollars néo-zélandais (3,3 millions de dollars américains) ont été saisis au cours de l’opération d’infiltration de la police.

Six personnes, dont quatre hommes et deux femmes, ont été inculpées. Ces personnes sont âgées de 29 à 65 ans et sont toutes accusées de blanchiment d’argent.

En juin de cette année, la police néo-zélandaise a saisi des actifs s’élevant à 136,5 millions de dollars néo-zélandais (90,68 millions de dollars américains) qui étaient liés à un homme russe soupçonné de blanchir des milliards de dollars en crypto-monnaies.

La police a déclaré avoir saisi ces actifs parce qu’ils étaient détenus dans une société basée en Nouvelle-Zélande et appartenant à Alexander Vinnik, un Russe accusé d’être le cerveau d’un réseau de blanchiment de jetons Bitcoin et recherché par la France et les États-Unis.

Les autorités américaines ont accusé Vinnik d’utiliser le BTC – e, une crypto-bourse digitale utilisée pour trader des Bitcoins, afin de faciliter des crimes tels que le piratage informatique et le trafic de drogue depuis 2011. Vinnik a nié les accusations, expliquant qu’il était un consultant technique de BTC – e et non l’opérateur de la crypto-bourse.

Il s’agit de la plus grande restriction de fonds dans l’histoire de la police néo-zélandaise.

Traduit par Carolane de Palmas