La Nonghyup Bank s’est associée à un cabinet d’avocats local et à un développeur de blockchains dans le cadre d’un projet commun de développement de services financiers utilisant des actifs virtuels
La Nonghyup Bank (NH Bank) de Corée du Sud travaille avec le laboratoire blockchains Hexlant et le cabinet d’avocats Bae, Kim, and Lee pour développer des services financiers utilisant des actifs virtuels.
The Korea Herald a rapporté que le consortium a signé un protocole d’accord (MoU) pour développer une institution commune de recherche et développement sur les échanges de crypto-monnaies.
Jang Seung-Hyun, le vice-président senior de la NH NongHyup Bank, pense que leurs efforts joueront un rôle dans la croissance de l’industrie locale des crypto-monnaies.
« Par le biais du consortium, nous allons intensifier nos efforts pour prendre la tête de l’industrie locale des crypto-monnaies » a-t-il déclaré.
Cette initiative intervient au beau milieu des changements apportés à la législation sud-coréenne qui imposent des procédures de lutte contre le blanchiment d’argent (AML) pour les actifs numériques. Les lois seront mises en œuvre d’ici fin mars 2021.
Hexlant, qui est basé à Séoul, est surnommé le « laboratoire blockchain » qui offre un large éventail d’utilisations de la technologie. Cela comprend une grande variété d’outils, allant des infrastructures de sécurité aux solutions de garde des actifs numériques. La société travaille déjà avec la division blockchains de Samsung et la Shinhan Bank.
La Corée du Sud a travaillé activement pour faciliter l’adoption de la blockchain dans le pays, tant pour les entreprises qu’au niveau gouvernemental. En juin 2018, le gouvernement sud-coréen a lancé une stratégie visant à investir jusqu’à 200 millions de dollars dans le secteur public de la blockchain et dans certaines entreprises privées d’ici 2022.
Récemment, Busan, la deuxième ville de Corée du Sud, a lancé une application d’identification qui utilise une forme de technologie blockchain publique pour vérifier les informations des citoyens.
Cette application a été développée par Coinplug, une start-up coréenne travaillant dans le cadre non réglementé de la blockchain de Busan. Les développeurs ont utilisé le blockchain Metadium ainsi que sa technologie d’identification décentralisée pour alimenter l’application.
Dans ce système, les données des utilisateurs sont stockées sur leurs appareils et seule la preuve cryptographique des informations est soumise à la blockchain. Cela permet de trouver un équilibre entre la protection des données personnelles et la nécessité de créer des dossiers inviolables.
Dans des circonstances normales, ce dernier objectif ne peut être atteint que par le biais de serveurs centralisés contenant toutes les données.
Cette application permettra aux citoyens d’accéder à une grande variété de services gouvernementaux sans risque d’interaction physique – une caractéristique utile actuellement due au COVID-19. Les situations actuelles où cette application est utilisée comprennent la possibilité d’utiliser le Busan Citizen ID et d’autres types de cartes à puce émises par le gouvernement.
Traduit par Carolane de Palmas