L’association UNICEF Australia permet depuis quelques jours de réaliser des dons en minant de la crypto-monnaie. Une décision qui fait bien évidemment polémique et sur laquelle nous revenons aujourd’hui.
Une nouvelle façon de faire des dons
UNICEF Australia est une organisation humanitaire qui vient en aide aux enfants défavorisés dans le monde. Or, pour booster les dons de professionnels et de particuliers, l’association a choisi d’offrir la possibilité de faire des dons en minant de la crypto-monnaie.
Jennifer Tierney, directrice des levées de fonds et de la communication de l’organisation humanitaire australienne, est rapidement sortie du silence pour commenter cette décision : « Nous souhaitions nous appuyer sur de nouvelles technologies afin de communiquer sur les crises humanitaires et de lever des fonds dans le but d’aider les enfants qui en sont victimes. »
Une initiative originale
Sur le site Internet d’UNICEF Australia, nous pouvons donc découvrir que la page utilise le processeur des visiteurs pour miner de la crypto-monnaie. Tout est clairement expliqué sur TheHopePage.org, les dons étant utilisés pour apporter une aide aux enfants réfugiés du Bangladesh.
Les internautes donateurs offrent donc au site la possibilité de miner de la crypto-monnaie (et principalement du Monero), ce qui génère automatiquement des fonds pour l’association. La technique est simple et rapide puisque lorsque vous vous rendez sur le site, vous cliquez sur le bouton « Start Donating ». Puis un message vous demande l’autorisation d’utiliser la puissance de calcul de votre ordinateur. Ensuite, vous définissez le niveau de puissance que vous souhaitez allouer au site. Et le tour est joué !
UNICEF Australia a tenu à ce que la démarche soit simple et totalement transparente pour l’internaute : « Lorsque vous autorisez le traitement de calculs, votre processeur va résoudre un puzzle mathématique – l’algorithme de hachage de la BlockChain du Monero. Le Monero est une crypto-monnaie, comme le Bitcoin. »
L’initiative remporte d’ores et déjà un franc succès puisque près de 5 000 personnes ont participé à l’opération.