La crypto-monnaie pétrolière vénézuélienne, le Petro, est en passe de voir le jour après la publication du livre blanc officiel. Le document très attendu décrit le modèle de la devise et le mécanisme de crowdsale qui seront utilisés pour le lancement du projet fondé sur l’Ethereum en février. Ayant été officiellement approuvé par le président Nicolás Maduro, le livre blanc est enfin disponible.
Si vous avez manqué cette affaire, en voici les détails :
https://www.youtube.com/watch?v=s26Sk5wzutQ
Une ICO de 5 milliards de dollars
La valeur de la vente de Petro, si elle atteint son plafond, sera presque égale au revenu total généré par les ICO en 2017. Avec le prix d’un PTR provisoirement fixé à 60 dollars, correspondant au prix d’un baril de pétrole, les devises numériques vénézuéliennes sont plus chères que les 50 dollars demandés par Bitconnect X dans son ICO actuelle. La crypto-monnaie nationale du Venezuela n’est pas un système de Ponzi. Ses créateurs promettent que le Petro permettra aux investisseurs d’entrer sur le marché des actifs numériques avec un instrument de valeur intrinsèque plus sûr et plus stable.
À bien des égards, le livre blanc de Pétro est banal. 22 pages, soigneusement rédigées avec soin. On parle beaucoup de Blockchain, mais heureusement, il n’y a aucune mention de « technologie perturbatrice » ou de « nouveau paradigme ». En tant que première crypto-monnaie émise par le gouvernement, bien que provenant d’un pays avec un statut de paria aux yeux des Américains, l’effort du Venezuela a dû forcément susciter l’attention et la fascination.
Les points forts du livre blanc du Pétro
Le livre blanc de Petro mérite d’être lu dans son intégralité, ne serait-ce que pour prendre en compte l’ampleur de tout cela. Dans une section, on peut découvrir les gains et la volatilité quotidienne du Bitcoin et de l’Ethereum en 2017.
D’autre part, on peut aussi y voir le nombre de Petro qui seront créés. Au total, le gouvernement prévoit de produire près de 100 millions de PTR. Environ 38,4 % des devises numériques seront mises en vente à partir du 20 février, les 44 % seront mises à disposition du grand public à compter du mois suivant et les 17,6 % restants seront conservés par les autorités financières vénézuéliennes.