La Banque mondiale a levé avec succès près de 80 millions de dollars américains via la technologie blockchain cette semaine. L’émission des bond-i coordonnée par la Commonwealth Bank of Australia a rencontré un franc succès et démontre l’intérêt de la blockchain dans notre quotidien de demain. Une belle opération pour Ethereum car c’est une blockchain privée de la plateforme qui est utilisée.
Bond-i, la première obligation blockchain
La nouvelle est tombée ce jeudi 23 août, la Banque mondiale a annoncé avoir réussi sa première émission d’obligations via la technologie distributed ledger (registre distribué en français). Plus qu’une réussite, c’est un plébiscite de la technologie blockchain car l’organisme qui finance les pays en voie de développement est parvenu à lever plus du double du montant initialement prévu (110 millions AUD au lieu de 50).
L’émission des bond-i pour Blockain Operated New Debt Instruments (certains y voient une référence à la fameuse Bondi beach en Australie) marque une étape significative dans l’adoption de la technologie blockchain. Les grands médias traditionnels n’ont d’ailleurs pas manqué de relayer l’information.
Belle opération pour Ethereum
L’émission des bond-i a été coordonnée par la Commonwealth Bank of Australia et réalisée via une blockchain privée du réseau Ethereum. C’est Microsoft qui a été chargé de vérifier l’infrastructure.
Il s’agit sans nul doute d’une belle opération marketing pour le réseau qui démontre ainsi sa fiabilité et rappelle à ses concurrents, notamment la plateforme NEO, qu’il reste le leader pour ce genre de produits. Vous pouvez acheter de l’Ether (ETH) ou du NEO sur diverses plateformes de trading notamment eToro.
Néanmoins, la Banque mondiale a d’ores et déjà précisé que cette collaboration n’avait rien d’un mariage. Elle n’exclue donc pas des infidélités à Ethereum pour de futures opérations.
Nouvelles perspectives pour Ethereum et l’Ether (ETH) ?
L’émission obligataire de la banque mondiale est la première émission publique d’une telle envergure réalisée sur Ethereum. Ceci dit, d’autres expériences ont déjà été tentées avec succès notamment en Russie il y a quelques mois par l’intermédiaire de Sberbank.
Les bond-i ont une maturité de deux ans et l’intégralité du processus sera entièrement gérée par la blockchain. Si certains en doutaient encore, la coopération d’Ethereum avec un organisme aussi prestigieux que la Banque mondiale démontre la fiabilité du projet Ethereum et ne manquera pas d’augmenter l’intérêt envers les applications décentralisées (les dApps) et la technologie blockchain. Le cours de l’Ether devrait s’en ressentir. En outre, de nombreux organes publics analysent actuellement la possibilité d’émettre des obligations via la blockchain. Il s’agit donc d’un marché très prometteur.
Ethereum bénéficie actuellement d’une fenêtre de visibilité unique pour se positionner sur ce marché et nous espérons que l’entreprise aura l’intelligence d’en tirer le meilleur parti pour l’avenir.