Le directeur général de Visa est sorti du silence, estimant que les crypto-monnaies ne pouvaient pas être considérées comme un moyen de paiement à cause de leur caractère spéculatif.
Des déclarations limpides sur les crypto-monnaies
Le directeur général de Visa, Alfred Kelly, a choisi de s’exprimer sur le sujet sensible et parfois polémique de la crypto-monnaie. Il a participé à la conférence de la National Retail Federation ce mardi 16 janvier. Il a donné son point de vue sur les monnaies numériques, et notamment sur le Bitcoin :
« Je ne le vois pas comme un acteur des systèmes de paiement. »
D’ailleurs, le dirigeant a tenu à rappeler que la ligne de conduite à ce sujet était très claire chez Visa, en expliquant :
« Chez Visa, nous ne traitons pas les transactions basées sur des crypto-monnaies. Nous traitons uniquement les transactions liées à des monnaies fiduciaires. »
Une annonce cohérente de la part de Visa
Ces déclarations sont tout à fait cohérentes. En effet, dernièrement, Visa a annoncé mettre un terme à son partenariat avec Wavecrest. Cette société permettait à des sociétés européennes d’utiliser des cartes de crédit avec lesquels il était possible de payer en crypto-monnaie. Le géant Visa avait décidé de stopper cette collaboration rapidement, car les règles de Wavecrest n’étaient pas conformes au système de valeurs défendu par l’entreprise.
Alfred Kelly a rappelé que la crypto-monnaie n’était pas une valeur sûre :
« Mon point de vue, c’est que le Bitcoin constitue plutôt une marchandise dans laquelle il est possible d’investir. Et honnêtement, il s’agit d’une marchandise quelque peu spéculative. »
Les déclarations de l’homme d’affaires sont plutôt logiques. Il faut bien avouer que les monnaies numériques constituent une certaine menace pour Visa qui s’appuie sur les monnaies fiduciaires. Mais c’est un coup dur pour les plateformes d’échange qui devront maintenant se débrouiller sans l’appui pourtant important de Visa.